L’UNFM a initié un protocole de soins dans une clinique spécialisée en chirurgie réparatrice à Rabat, afin de traiter les séquelles laissées par l’attaque. La victime bénéficie également d’un suivi social et psychologique à travers la plateforme Kolna Maâk de l’UNFM, dans le cadre des mécanismes de l’Union pour l’autonomisation et l’insertion socio-économique des femmes.
Pour rappel, le 24 septembre 2025, Imane, 22 ans, a été grièvement agressée à l’arme blanche par son ex-mari, âgé de 29 ans, à Taza. L’attaque, qui a entraîné plus de 130 points de suture au niveau du visage, a profondément choqué l’opinion publique et relancé le débat sur l’application effective de la loi 103-13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Plusieurs associations féministes, dont la Fédération de la Ligue des droits des femmes et l’Association Tahadi, ont dénoncé un « crime atroce » et appelé à un renforcement des dispositifs de protection, rappelant que la législation, bien qu’avancée, se heurte encore à des résistances socioculturelles et à des difficultés de mise en œuvre.