Trouver sa raison d’être avec l’Ikigai

Donner du sens à sa vie, c’est la fameuse quête du XXIème siècle. Pour se réconcilier avec soi et trouver l’équilibre, une méthode séduit de plus en plus : l’Ikigai.

Vous levez-vous le matin sans énergie ? Sans motivation ? Vous sentez-vous à bout de souffle ? Si la réponse est oui, c’est que vous avez perdu le cap ! Pour retrouver votre voie, une boussole est de plus en plus prisée : l’Ikigai. Ce joli terme japonais est synonyme de raison d’être et de joie de vivre. Cette philosophie a été définie par le reporter du National Geographic, Dan Buettner, qui a observé les habitants de l’île japonaise Okinawa, ce coin paradisiaque qui fait partie des cinq zones bleues du monde, à savoir caractérisées par la longévité et la bonne santé de sa population – un grand nombre de centenaires y sont comptabilisé-. Leur secret ? Le respect de leur équilibre de vie, leur Ikigai.

“Nous avons tous un Ikigai en nous”, assure Sanaa Kabi, coach maître Ikigaï, spécialisée également dans la communication bienveillante et l’intelligence émotionnelle. Transposé en 2014 dans le monde du travail, cette approche de vie se base sur le diagramme de Marc Winn qui positionne votre Ikigai à l’intersection de quatre cercles vertueux : “ce que j’aime faire” (passion), “en quoi je suis doué” (talents), “ce dont le monde a besoin” (mission), “ce pourquoi je suis payé” (rémunération).

Pour l’identifier, il faut inévitablement se reconnecter avec soi, creuser ses envies et trouver sa zone de brillance. Pour cela, munissez d’un papier et d’un crayon, tout en trouvant le bon mentor qui vous guidera dans votre recherche tant espérée. “Savez-vous que seuls 60% des employés sont heureux au travail, selon une étude de l’Observatoire marocain du bonheur”, interpelle la coach. “Parmi eux, beaucoup ne sont pas épanouis, ils s’accommodent de leur situation.” Et d’enchérir : “L’Ikigai est un magnifique voyage intérieur qui se différencie des autres méthodes par sa profondeur. Par exemple, les bilans de compétences sont désuets car ils ne prennent pas en compte nos propres valeurs ! Sans elles, comment s’illuminer ?”

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