été, le cocktail est hot ! Soleil, chaleur, tenue légère et fluide. On est en mode détente et farniente, et on ne se prive pas de dire “ciao” à la charge mentale et au stress, ce détestable anti-amour qui nous colle à la peau le reste de l’année! Le décor est planté. L’ambiance feutrée à coup de magnifiques couchers de soleil sur la plage ou au bord de la piscine, de quoi chatouiller encore plus nos hormones qui sont à fleur de peau durant cette période et ce, pour notre plus grand plaisir ! En effet, comme le qualifie Bernard Corbel, sexologue et psychothérapeute, “l’été, c’est la floraison des hormones !”. Parmi elles, le trio gagnant : la sérotonine, l’hormone du bonheur, la dopamine, celle du plaisir immédiat (en d’autres termes, de l’excitation) et l’ocytocine, celle de la confiance et de l’attachement. Un mélange étouffé au cours de l’année par l’anxiété alimentée par notre fameuse “to do list” qui est trop souvent ambitieuse pour nos si “petites” journées. L’été, cette dernière n’existe plus. On la rejette ! Résultat : la pression est à son plus bas niveau, permettant l’émergence voire l’explosion de nos sens et de nos envies.
On ose !
Comme le chantait si bien le groupe Les Négresses Vertes dans son célèbre titre (que les moins de 20 ans ne connaissent certainement pas) “Voilà l’été”, “C’est le retour des amours / Qui nous chauffent les oreilles/ Il fait si chaud /Qu’il nous pousse des envies”. Cette délicieuse période estivale serait le parfait moment pour assumer pleinement ses fantasmes même les plus coquins. On ose les partager, les susurrer délicatement aux creux de l’oreille de notre compagnon ou compagne qui en fera à coup sûr de même. Pourquoi se priver? Le reste de l’année n’est-il pas assez morose? Pour Bernard Corbel, les positions qui favorisent l’exhibition ou le voyeurisme sont meilleures en été. “L’hiver, nous allons préférer le lit ou la couette, en tout cas, le confort et la pénombre”, assure-t-il. “L’été, nous élargissons notre champ de vision, et nous sommes davantage tentés de faire l’amour en pleine lune dans un coin reculé mais pas totalement.” Selon cet expert, quelque soit l’âge et sa situation familiale, rien ne peut arrêter nos envies estivales qui sont, semble-t-il, déchaînées. “Bien entendu, nous nous reposons les premiers jours de vacances après avoir carburé durant l’année entre le boulot et les enfants”, détaille-t-il. “Puis, après avoir repris du poil de la bête, notre imagination se développe et nos sens sont en éveil. Aussi, dès que les enfants sont couchés, nous nous jetons l’un sur l’autre pour assouvir nos envies muselées durant l’année.” Et d’enchaîner : “Ne croyez pas que les personnes âgées ne sont pas aussi sensibles à cette période.” C’est sûr que les fortes chaleurs vont ralentir leur désir mais elles ne durent pas toute la journée ! Il existe des alternatives, dont le viagra, pour assurer comme il se doit les galipettes. Et puis, “il y a toutes sortes de personnes âgées, dont certaines qui résistent très fortement sur le plan sexuel et ne déclinent pas”, appuie l’expert. Bref, l’été sera chaud !
Summer sex : La journée idéale ?
Imaginez. Une grasse matinée délicieuse. Qui a osé vous réveiller ? Le chant des oiseaux ou des cigales. Et les enfants? Ils dorment encore, paisiblement, ou sont déjà au Kids club (votre mari les a accompagnés illico presto après un petit déj express). Vous, vous flemmardez. Ça fait tellement de bien, n’est-ce pas ? Après un petit déjeuner sur-mesure, direction la piscine pour une bronzette entremêlée de baignades. Les enfants vous ont rejoint avec votre époux. Après le déjeuner, direction la chambre d’hôtel ou la location, pour une sieste… crapuleuse ! Les enfants se sont écroulés sur leur lit, le poids de leurs paupières étaient trop lourdes après cette matinée intense. Votre mari et vous, vous vous cherchez du regard. Vous souriez légèrement. Vous effleurez. Embrassez. Sur le cou. Derrière l’oreille. Vous frissonnez. Vous vous lâchez… Cette sieste sera torride. Tout comme la douche qui suit. Vous vous sentez bien. Une femme désirée. Épanouie. Dans votre tête ? Une évidence : rajouter une semaine de vacances ! Il faut que ça dure !