En marge de la journée mondiale de l’orgasme, célébrée chaque 21 décembre, la rédaction se penche sur les mystères de la jouissance féminine et fait le point sur les idées reçues les plus répandues.
1 Il y a l’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal
On a tendance à croire qu’il existe deux types d’orgasmes chez la femme. En réalité, il n’y pas d’orgasme vaginal sans implication du clitoris. Ce dernier présente une partie interne et externe avec 8000 terminaisons nerveuses en tout et pour tout. Ainsi, lors de la pénétration, c’est la partie interne qui est stimulée.
2 Une femme ne peut pas avoir plusieurs orgasmes consécutifs
Faux. Toutes les femmes ont la capacité de jouir plusieurs fois de suite lors d’un seul et même rapport sexuel. Cela dépend de l’envie et du ressenti de chacune…
3 Une femme qui n’a pas d’orgasme est frigide
Une femme qui n’a pas d’orgasme n’est pas frigide mais plutôt anorgasmique. On parle de frigidité lorsqu’il n y a incapacité à avoir du désir et du plaisir. Or, on peut éprouver du plaisir lors d’une rapport sexuel sans atteindre le septième ciel… Beaucoup de femmes n’accèdent pas l’orgasme pour des raisons de manque de confiance en soi, une éducation trop stricte, de stress ou simplement à cause d’un partenaire pas doué…
4 L’orgasme d’une femme dépend de la taille du pénis
« Ce n’est pas la taille qui compte ». L’expression dit vrai ! C’est plutôt la manière dont on est stimulée qui impacte notre désir.
5 Le point G est un mythe
Le point G existe bel et bien et se situe à l’entrée du vagin, à une profondeur comprise entre 1 et 4 centimètres. Cette zone érogène, nommée en référence au gynécologue qui l’a découvert : Ernst Gräfenberg, est particulièrement sensible aux caresses et à la pénétration.
6 Une femme ne peut pas jouir sans être amoureuse
N’en déplaisent à certains, mais l’orgasme et l’amour ne sont pas automatiquement liés… Une femme peut totalement prendre son pied avec un homme dont elle n’est pas amoureuse et vice versa.
7 L’orgasme, c’est dans le cerveau
Mais pas que. Contrairement à l’homme, la femme a la chance d’avoir une multitude de zones érogènes dont six particulièrement intenses : le clitoris, le vagin, la bouche et les lèvres, le haut de la nuque et les seins et mamelons.