Ce que veulent les femmes

“En ce mois de mars, nous célébrons les réalisations passées des femmes et leur résilience face à l'adversité.”

C’est un discours récurrent mais hélas nécessaire ; c’est un combat où la trêve menace l’avenir de l’humanité ; c’est une quête qui peut lasser à force d’être remise au cœur du débat, mais qui ne peut être abandonnée à moins d’être atteinte. 

En ce mois de mars, alors que nous commémorons la journée internationale des droits des femmes, il est essentiel de prendre conscience de la persistance des inégalités entre les sexes dans notre société. Malgré les avancées réalisées, il est regrettable de constater que cette question demeure une entrave sérieuse au développement équilibré de notre communauté. 

Dans un pays où les femmes jouent un rôle crucial dans tous les aspects de la société, il est temps de reconnaître leur valeur et de surmonter les obstacles qui limitent leur potentiel. Il est inacceptable que tant de femmes continuent à faire face à des discriminations que ce soit au sein de leur foyer ou dans la vie active. Les droits des femmes ne se limitent pas à une seule sphère de la société. Ils englobent tous les aspects de la vie quotidienne, de l’éducation à la santé en passant par la justice et l’emploi. Il est impératif que nos lois et politiques soient réformées pour garantir une véritable égalité des sexes, tant dans la théorie que dans la pratique. 

Les femmes ont attendu trop longtemps un changement des mentalités, un environnement propice et des prédispositions sociétales à accepter l’évidence : celle que l’avenir n’est pas masculin, il n’est pas féminin, il est humain ; et qu’il ne pourra être prospère que quand femmes et hommes seront en pleine possession de leur droit, de manière égale et indifférente au genre. En résistant au changement et en refusant de laisser s’assembler les ingrédients du progrès, les forces dominantes de la société creusent leur propre tombe.

En martelant avec nos discours d’égalité des genres, nous les femmes, nous nous sentons souvent mal à l’aise, quelquefois ridicules. Ce n’est pas une sinécure de devoir répéter des évidences. Mais l’on se motive et l’on s’accroche en se rappelant, qu’au final, le plus ridicule est que la société n’y consente toujours pas. 

En espérant  pouvoir célébrer de nouvelles avancées en matière de droits des femmes et d’égalité des genres, en ce mois de mars, nous célébrons les réalisations passées des femmes et leur résilience face à l’adversité. Nous les encourageons à y croire parce que le monde est condamné à cette évolution et qu’elle arrivera. C’est une fatalité, c’est la destinée de l’Homme. Il est plus raisonnable de l’accélérer et de l’encourager que d’y résister et de la subir.

Ramadan Moubarak.

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