Organisée par Art First Galerie sous la curation de Selma Naguib, cette exposition individuelle, qui se poursuit jusqu’au 20 juillet prochain, offre une immersion dans l’univers d’un artiste dont le parcours atypique fait écho à une Afrique vibrante de mémoire et de renouveau.
Djo Ilanga rend hommage à l’identité africaine en explorant l’essence même du continent. À travers des portraits inspirés de son pays natal, la République Démocratique du Congo, il invite le spectateur à renouer avec ses racines dans un monde en perpétuelle modernisation.
“Dans cette exposition, je questionne les racines visibles et invisibles qui nourrissent notre identité. À travers les motifs wax, les masques et les formes sculptées, je donne voix aux ancêtres et aux silences”, a souligné l’artiste peintre, relevant que “Ces œuvres sont des ponts entre hier et aujourd’hui, entre tradition et création”.
Djo Ilanga a, par ailleurs, exprimé sa profonde gratitude et sa joie d’exposer au Maroc, pays qu’il considère comme sa seconde maison : “Exposer ici, au Maroc, a une résonance particulière pour moi. C’est le pays où j’ai redécouvert ma vocation. Revenir aujourd’hui, dans cette même terre qui m’a vu renaître en tant qu’artiste, et y présenter Héritages, c’est une forme d’accomplissement”, a-t-il expliqué.
Originaire de Kinshasa, Djo Ilanga s’est installé au Maroc en 2013 pour des études en informatique à Meknès. En 2016, il décide de suivre sa passion et se consacre entièrement à l’art, s’installant à Rabat pour développer son travail artistique.
Aujourd’hui, ses toiles aux couleurs vibrantes et à la forte charge symbolique célèbrent l’héritage culturel africain, entre mémoire, identité et avenir.