Le Centre International d’Intelligence Artificielle du Maroc, Ai Mouvement-UM6P a reçu, à l’UM6P, la deuxième cohorte du programme African Women in Tech & AI composé de 80 femmes issues de 28 pays africains. Lancé en partenariat avec la Fondation OCP et l’UNESCO, ce programme vise à soutenir les femmes africaines intéressées par l’innovation technologique et l’intelligence artificielle. « L’objectif est de leur donner les moyens de construire des projets résilients, innovants, pour répondre à des questions de terrain sur la nutrition, l’agriculture, la santé, l’éducation mais aussi relative à la condition des femmes africaines », a appuyé, lors de la cérémonie de clôture, Pr Amal El Fallah Seghrouchni, présidente exécutive d’Ai Movement, avant de préciser qu’au total, 150 femmes africains (entre la première et deuxième cohortes) ont été formées et incubées à travers African Women in Tech & AI. Leur point en commun ? « La volonté de faire progresser l’Afrique, le dynamisme, la créativité, l’intelligence », a répondu sans hésiter Edouard Motoko, Sous-directeur général de l’Unesco, présent avec le ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, à ladite cérémonie. Elles veulent montrer que les femmes africaines peuvent aussi participer et contribuer à la transformation et à l’émergence du continent grâce à l’IA ! »
Parmi les participantes, Hanane Yaagoubi, Docteure en génie mécanique qui travaille sur la création de sa start-up 3D Building basée sur la construction de maisons innovantes en utilisant les technologies d’impression 3D béton. « Intégrer le programme African Women in Tech & AI était très important pour moi car des experts, des chercheurs, des mentors nous guident pour intégrer l’IA dans notre futur projet, lâche-t-elle. Dans mon projet, l’IA permettrait d’optimiser le temps de construction des maisons. C’est un projet novateur. Je travaille sur un robot qui serait une première au Maroc ! ».