Comment avez-vous eu l’idée de lancer l’évènement “Morocco meets Tuscany” ?
L’idée est née naturellement, à la croisée de deux passions : celle pour le Maroc, où je travaille depuis plusieurs années dans les domaines de l’artisanat et du design, et celle pour la Toscane, ma terre d’origine. J’ai voulu créer un moment de rencontre entre ces deux mondes riches en culture, savoir-faire et sens de l’esthétique. Ce projet est aussi une manière de favoriser des ponts humains et professionnels entre créateurs, entrepreneurs et artistes issus des deux territoires.
Quel bilan pouvez-vous dresser de cet événement ?
Le bilan est très positif. Plus de 100 invités de plusieurs Pays au monde – artistes, acheteurs, journalistes, designers et amis – ont répondu présents. Les échanges ont été riches, les connexions nombreuses et sincères. Le film “Morocco Arise” que j’ai co-produit avec l’ami filmmaker Brandon Li et que nous avons projeté a été particulièrement bien accueilli, tout comme les présentations des marques marocaines. Au-delà des chiffres, c’est l’énergie de partage, de curiosité et de respect mutuel qui a marqué les esprits.
L’art, la mode, la création, la gastronomie et le monde des affaires étaient réunis pour ce rendez-vous. Comment s’est fait le choix des différents intervenants ?
J’ai sélectionné les intervenants avec beaucoup de soin. Ce sont avant tout des personnes avec qui j’ai tissé un lien professionnel ou personnel fort. Certains sont des artistes que j’admire, d’autres des entrepreneurs que je soutiens ou accompagne ou avec qui j’adore passer du temps ensemble au Maroc.. J’ai cherché un équilibre entre tradition et modernité, entre excellence artisanale et innovation. L’idée était de refléter un Maroc en mouvement, ancré dans ses racines mais tourné vers l’avenir.
Quels sont les produits qui ont eu du succès en Toscane ?
Les accessoires en cuir, les objets de décoration artisanaux et les créations textiles ont particulièrement attiré l’attention. Les visiteurs ont été impressionnés par la qualité des finitions, l’élégance des matières et la force des récits portés par les créateurs marocains. Il y a eu de nombreuses discussions sur de possibles collaborations, ce qui était aussi l’un des objectifs principaux de l’événement.
Comment imaginez-vous l’évolution de cette manifestation ?
J’aimerais que “Morocco meets Tuscany” devienne un rendez-vous annuel ou itinérant, accueillant chaque année de nouveaux talents et de nouveaux lieux. Pourquoi ne pas organiser une prochaine édition à Marrakech, Casablanca ou Tanger ? Mon ambition est de renforcer les passerelles culturelles et économiques entre le Maroc et d’autres régions du monde, en créant des espaces de dialogue, de visibilité et d’échanges concrets.
