Le critique marocain Hamid El Hamdani primé au 19e Prix culturel Sultan Bin Ali Al Owais

Le critique marocain Hamid El Hamdani a été récompensé par le Prix culturel Sultan Bin Ali Al Owais dans la catégorie « Études littéraires et critiques ».

Le critique littéraire marocain Hamid El Hamdani a remporté la 19e édition du Prix culturel Sultan Bin Ali Al Owais dans la catégorie « Études littéraires et critiques », a annoncé le secrétariat général de la Fondation du prix, basée à Dubaï.

Ce prix, décerné tous les deux ans, récompense des figures majeures de la pensée et de la création arabe. Le choix du jury, comme l’a souligné Abdelhamid Ahmed, secrétaire général de la Fondation, s’est porté sur Hamid El Hamdani pour la qualité rigoureuse de son travail critique, son érudition et la cohérence d’un projet intellectuel de longue haleine. Engagé depuis les années 1970 dans un effort de mise en dialogue des savoirs arabes et occidentaux, Hamid El Hamdani a su imposer une voix singulière dans le paysage critique.

Auteur de nombreuses études influentes, Hamid El Hamdani s’est attaché à interroger les textes littéraires arabes modernes à l’aune des outils critiques contemporains, tout en ancrant sa réflexion dans les dynamiques culturelles propres au monde arabe. Son travail, à la fois analytique et prospectif, a contribué à faire évoluer le champ des études littéraires, en y introduisant des grilles de lecture innovantes et en favorisant un dialogue interculturel fécond.

Aux côtés du Marocain, trois autres figures intellectuelles ont été récompensées cette année. Le prix de la poésie a été décerné à l’Irakien Hamid Said. Dans la catégorie récit, roman et théâtre, c’est la romancière et journaliste irakienne Inaam Kachachi qui s’est imposée. Enfin, le Tunisien Abdeljelil Temimi a reçu le prix des « Études humaines et prospectives », en reconnaissance de ses recherches pionnières sur l’histoire ottomane et les études andalouses.

Le jury, qui a examiné pas moins de 1 940 candidatures cette année, a salué l’excellence et la diversité des travaux soumis, soulignant qu’ils témoignent de la richesse de la pensée arabe contemporaine et de sa capacité à se réinventer.

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