C’est à l’occasion de ce 5 février, Journée Nationale dédiée à la Prévention du suicide des jeunes, que l’association porte à la connaissance du public ce choix difficile qui s’inscrit dans une logique de transparence et de responsabilité.
Depuis 2009, Sourire de Reda a mené un combat essentiel pour briser les tabous autour du suicide et du mal-être des jeunes. En structurant un modèle d’écoute et de prévention aux standards internationaux, en développant des formations spécialisées et en sensibilisant des milliers de jeunes et d’adultes, l’association a catalysé une prise de conscience nationale sur la nécessité d’agir.
Dans une démarche pédagogique et respectueuse, s’appuyant sur la mobilisation de tous et le relais des médias, elle a contribué à libérer la parole, mobilisé l’ensemble des parties prenantes et fait le lien entre la société civile et les pouvoirs publics.
En février 2024, lors de la Journée Nationale dédiée à la Prévention du suicide des jeunes, Sourire de Reda en appelait à une collaboration générale autour d’une série de préconisations clés, parmi lesquelles la nécessité de création d’un Observatoire National.
Sourire de Reda a également joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la Stratégie Nationale de Prévention du Suicide (SNPS), un cadre crucial pour structurer et institutionnaliser la prévention du suicide au Maroc.
La mise en œuvre effective de la SNPS devrait constituer une avancée décisive, nécessaire pour le bien-être des jeunes de ce pays. Elle reste cependant toujours en suspens. Des avancées mais encore trop peu de soutien.
Aujourd’hui, l’association Sourire de Reda considère avoir mené au plus loin sa mission de lanceur d’alerte et atteint ses limites en termes de moyens mobilisables.