Autour de la table, Aawatf Hayar, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Soumaya Naamane Guessous, sociologue, chroniqueuse et écrivaine, Hassan Rachik, anthropologue, professeur universitaire et membre de la commission spéciale pour le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et Mostapha Aboumalek, sociologue, professeur universitaire et écrivain qui a rappelé, lors de son intervention, qu’ « il est temps de faire de la tutelle, un droit majeur des femmes ». Pour lui, il faut dépasser la vision patriarcale et autoritaire de la famille. En effet, celle-ci a évolué au gré d’un contexte social, économique et culture en progression. « Il faut choisir quelle famille nous voulons afin de savoir quel Code de la famille nous souhaitons », a, de son côté, interpelé la ministre. Pour l’association Bidawa +, l’enjeu est de trouver les leviers d’actions qui permettraient à la famille marocaine d’une manière générale – et à la famille casablancaise notamment- d’évoluer, de se moderniser davantage tout en préservant son identité, ses valeurs et ses fondamentaux.