C’est une révolution ! Dans le cadre de l’élaboration du nouveau projet de loi portant sur l’organisation de la profession des Adouls, le ministère de la Justice a réformé le fameux « Lafif adli », donnant ainsi à la femme le droit de faire valoir sa voix autant qu’un homme.
Le Conseil supérieur des oulémas, qui était jusque-là réticent vis-à-vis de cette revendication, a lui-même a cautionné cette réforme.
Pour rappel, c’est en janvier 2018 que cette profession de notaire de droit musulman a été ouverte aux femmes suite à une décision du roi Mohammed VI. Le souverain avait chargé le ministre de la Justice de l’époque, Mohamed Aujjar, « de prendre les mesures nécessaires pour réaliser cet objectif ».
Ce dernier a donné vie au décret n°16-03 datant de février 2006 qui donne un nouveau statut à la profession, mais qui n’interdit en fait aucunement aux femmes de ne pas exercer ce métier.