Ouverture en apothéose à Anfa Park
La première journée du festival a été marquée par des performances exceptionnelles à Anfa Park, avec des artistes de renommée internationale et des talents prometteurs. Du côté de la scène 21, c’est le groupe Kokoroko, venu tout droit de Londres, qui a transporté le public avec son afrobeat vibrant et ses mélodies envoûtantes. Leur musique, un mélange de jazz, funk et influences africaines, a insufflé une dynamique festive et dansante à la soirée. En milieu de soirée, c’est la légendaire formation britannique UB40 qui s’est lancée avec un show spectaculaire. Connu pour ses tubes reggae emblématiques comme « Red Red Wine » et « Kingston Town », le groupe a offert une performance nostalgique et pleine d’énergie, ravissant les fans de longue date et les nouveaux venus. Vers 23h, c’était au tour Paolo Nutini, le chanteur écossais au timbre unique, d’ouverir les festivités avec un concert mémorable. Réputé pour ses ballades soul et ses morceaux empreints de folk rock, Nutini a envoûté l’audience avec des titres phares tels que « Last Request » et « Iron Sky ». Sa performance énergique et émotive a parfaitement lancé le ton du festival. Parallèlement aux concerts d’Anfa Parc, la Place des Nations a accueilli des artistes locaux qui ont démontré la richesse et la diversité de la scène musicale marocaine. The Leila, une étoile montante de la musique marocaine, a captivé l’audience avec ses compositions originales et sa voix envoûtante. Mélangeant des influences traditionnelles et contemporaines, elle a su créer une ambiance envoûtante et dynamique. Anas Oublaid, quant à lui, a impressionné avec son répertoire varié. Son mélange de musique pop et de sonorités marocaines a trouvé un écho particulier auprès du public, clôturant cette première journée sur une note enthousiaste.
James Blunt et le public marocain, une vraie histoire d’amour
Le deuxième jour, la scène 21 à Anfa Park a accueilli une série de concerts exceptionnels. Yussef Dayes, le prodige britannique de la batterie, a ouvert la soirée avec une performance captivante. Connu pour son style unique mêlant jazz, funk et rythmes afro-caribéens, Dayes a transporté le public dans un voyage musical intense et complexe. Sa virtuosité et son énergie sur scène ont impressionné les spectateurs, donnant le coup d’envoi parfait à cette soirée. Ensuite, la saxophoniste néerlandaise Candy Dulfer, une habituée du festival été accompagnée de la talentueuse chanteuse marocaine Hind Ennaira, toutes les deux ont enflammé la scène avec un mélange explosif de jazz, funk et soul. Dulfer, célèbre pour ses collaborations avec Prince et son groupe Funky Stuff, a démontré une fois de plus son incroyable maîtrise du saxophone. La présence vocale puissante et émotive d’Ennaira a ajouté une dimension supplémentaire à cette performance, créant une alchimie musicale remarquable. La tête d’affiche de la soirée, James Blunt, a clôturé la nuit avec une performance émouvante et énergique. Le chanteur britannique, connu pour ses ballades pop-rock à succès comme « You’re Beautiful » et « Goodbye My Lover », a su captiver le public avec sa voix distinctive et son charisme sur scène. Blunt a alterné entre ses grands classiques et des morceaux de son dernier album, offrant un concert à la fois nostalgique et rafraîchissant. Pendant ce temps, la Place des Nations-Unies a accueilli Folk Spirit, un groupe local qui a su apporter une touche authentique et chaleureuse à la soirée. Leur musique, mélange de folk traditionnel et de sonorités contemporaines, a créé une ambiance intime et conviviale.
Clôture en apothéose avec Zucchero
La soirée a débuté avec le duo Sarah et Smail, dont la musique douce et mélodieuse a créé une ambiance intime et chaleureuse. Leurs compositions, empreintes de délicatesse et d’émotion, ont résonné avec le public dès les premières notes. Le batteur et compositeur Makaya McCraven a ensuite pris le relais avec une performance innovante et énergique. McCraven, reconnu pour son approche avant-gardiste du jazz, a su mêler des rythmes complexes et des improvisations audacieuses, créant une expérience musicale unique. Ses compositions, qui intègrent des éléments de hip-hop, de funk et de musique électronique, ont séduit le public par leur créativité et leur modernité. McCraven a démontré une fois de plus pourquoi il est considéré comme l’une des figures montantes du jazz contemporain. Le groupe islandais Kaleo a ensuite enflammé la scène avec son rock puissant et ses mélodies accrocheuses. Connu pour des titres tels que « Way Down We Go » et « No Good », Kaleo a livré une performance énergique et intense, marquée par la voix rugissante de son chanteur JJ Julius Son. Le groupe a su captiver l’audience avec son mélange de blues, de rock et de folk, créant une dynamique électrique qui a fait vibrer Anfa Park. La soirée s’est conclue en apothéose avec la performance de Zucchero, la légende italienne de la musique. Avec sa voix puissante et son charisme indéniable, Zucchero a offert un concert mémorable, interprétant ses plus grands succès tels que « Senza una Donna » et « Diamante ». Son mélange de rock, de blues et de musique italienne a enchanté le public, clôturant cette 17ème édition de Jazzablanca sur une note haute et émotive.
La 17ème édition de Jazzablanca a confirmé une fois de plus sa place de choix dans le paysage des festivals internationaux. Avec une programmation alliant légendes de la musique et talents émergents, l’événement a su offrir une palette d’émotions et de découvertes musicales. Anfa Park et la Place des Nations se sont révélés être des écrins parfaits pour ces performances, permettant au public de vivre des moments inoubliables au cœur de Casablanca.