Drôle, pleine d’énergie et de fraîcheur, l’humoriste Samia Orosmane nous fera découvrir à travers différents personnages qu’elle incarnera, son univers. « Je suis une bouffonne » est le deuxième one woman show que l’humoriste écrit, met en scène et produit seule.
Elle y raconte ses voyages à travers le monde et particulièrement en Afrique. Elle y partage également et avec beaucoup d’humour, ses aventures avec des centaines de rencontre, ses joies, ses galères, ainsi que son envie de grossesse à travers son parcours en Fécondation in Vitro (FIV).
La FIV, est-elle l’unique thème de votre spectacle ?
Non, ce n’est pas l’unique thème, mais c’est l’un des sketchs importants. J’ai choisi d’aborder le sujet de la FIV parce que c’était essentiel pour moi d’en parler et de partager avec mon public, mes moments d’espoir et de déception.
Le réel thème global s’articule autour de plusieurs petites histoires et tourne autour des dix dernières années passées. Ce sont toutes les rencontres que j’ai faites, toutes les expériences que j’ai eues ainsi que tous les profils que j’ai pu rencontrer durant ma carrière d’humoriste puisque j’ai joué dans une vingtaine de pays francophones.
En quoi se différencie ce spectacle des autres ?Une bonne partie des artistes parle souvent de la même chose. Ils sont souvent dans la comparaison et ce sont généralement les mêmes thèmes qui reviennent. Moi, j’essaie au maximum de ne pas faire cela et de me différencier des autres en racontant mon histoire et mon parcours de dix années.
Ce sont de petites histoires invraisemblable qui ne peuvent pas avoir lieu au quotidien et les gens aiment ça. Parce que ce sont des histoires vraies qui donnent au public comme l’impression de passer une bonne soirée avec une bonne amie qui leur raconte toutes ses galères avec beaucoup de rire.
Vos spectacles se basent tous sur des histoires vraies ?
Je n’ai jamais inventé quoi que ce soit. Tout part du vécu. Je ne mens pas, je n’invente rien, mais j’extrapole parce que je suis une femme et que je suis arabe en plus. Et donc tout part du réel. Je contemple la vie et la narre à ma façon. Tous les personnages existent vraiment et c’est la manière avec laquelle je les dépeins qui impressionne les gens.
Mieux vaut en rire qu’en pleurer ?
C’est une évidence. Les sujets que j’aborde sont des sujets très difficiles et très douloureux mais en les abordant avec humour on dédramatise les situations et ça fait du bien. Je sais que l’humour délie les langues. Par exemple, lorsque je parle de mes problèmes de fertilité, beaucoup de femmes viennent me voir à la sortie du spectacle pour me dire qu’elles s’identifient à moi ainsi qu’à mes histoires.