Très attendu par les amateurs de littérature, « Nous étions une île » — deuxième opus et suite de « Le Premier été », grand succès de l’an passé — prolonge les aventures de Tanina, héroïne attachante qui avait conquis un large lectorat. On la retrouve arrachée à ses vacances et à son premier amour.
Noor Ikken brosse avec finesse le portrait de l’adolescence marocaine des années 80. Entre douceur, révolte sourde et pulsion de liberté, « Nous étions une île » capte les battements d’une période fragile, où tout peut basculer.
Portée par une plume à la fois légère et acérée, l’autrice mêle humour espiègle et lucidité subtile pour révéler les tensions d’une société en mutation, à travers le prisme intime d’une jeune fille qui apprend à dire non — et surtout, à se dire oui.