Héroïne et chanteuse de légende, la Syrienne Asmahan est au cœur de la BD « Qui a tué Asmahan ? », publiée aux Editions Alifbata, et présentée, le 16 janvier, au JAAL Riad Resort à Marrakech. L’autrice ? La romancière Nadia Hathroubi–Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas et autrice de plusieurs ouvrages dont « Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants » en 2016 et « Frères de l’ombre » en 2020.
Dans « Qui a tué Asmahan ? », on remonte le temps. Rendez-vous au Caire, le 14 juillet 1944. Dans un mystérieux accident de voiture meurt Asmahan, la célèbre chanteuse dont la voix et la beauté séduisaient l’ensemble du monde arabe. Asmahan n’était pas seulement cette beauté qui captait si bien les projecteurs et les lumières des cabarets, elle était surtout une femme libre et controversée, comme on peut le lire dans la quatrième de couverture. Mariée trois fois, épinglée pour son mode de vie trop occidental, elle tenta désespérément de trouver sa place entre Le Caire, Beyrouth et Jérusalem. Espionne pour les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, elle aurait aussi été approchée par les nazis… Sa mort prématurée donna lieu à d’innombrables spéculations. Avait-elle été assassinée par les Anglais embarrassés par cette espionne trop bavarde ? Par les nazis ? Par les Druzes ? Par le roi Farouk d’Égypte ? Ou encore par sa rivale sur scène, Oum Kalthoum ? Sous la forme d’un thriller politique, l’album retrace la vie d’une diva énigmatique qui a traversé l’histoire du Moyen-Orient.