Loubaba Laalej dévoile sa “Poésie et peinture” à Rabat

Histoire d’un amour passionné, d’amitié et d’infinie tendresse, l’ouvrage “Poésie et peinture” de l’écrivaine, poétesse et artiste-peintre marocaine Loubaba Laalej met en lumière la rencontre de ces deux expressions avides l'une de l'autre au sein d'un même espace : le livre. L’auteure vient de le signer et de le présenter dans le cadre de la 30e édition du Salon international de l’Edition et du Livre (SIEL 2025)

Peinture et poésie sont deux arts qui ont longtemps fait vie commune, au point où l’un ne pouvait se concevoir sans l’autre. D’ailleurs, si l’on y regarde de près, on s’aperçoit qu’ils sont aujourd’hui encore unis par des liens discrets mais intenses.  Le cas aussi de cet ouvrage de Loubaba Laalej où elle accentue la relation fusionnelle entre ces deux formes d’expressions indissociables. Préfacé par le journaliste et animateur radio Adib El Machrafi et  le journaliste et écrivain Said Ahid (version française),  et par les écrivains  Nour Eddine Dirar et Oumar El Asri (version arabe), cet ouvrage fait écho à l’affirmation de Marathon : « La peinture est une poésie muette et la poésie est une peinture parlante ». Pour Loubaba Laalej, associer peinture et poésie est une habitude incontestée, une évidence. Comme s’il s’agissait d’un même art, seulement un est déclamé tandis que l’autre est contemplé.  Mais les deux, malgré qu’ils emploient des modes d’expressions différentes, ont pour but de procurer des émotions similaires chez le spectateur.  Cette expérience, l’auteure la vit depuis plus de trois décennies puisqu’elle est à la fois une artiste-peintre et une poétesse. D’abord, dans sa  peinture, le geste est chant, la couleur est rythme et les nuances sont des fragments de mémoire, de récit et de poème en pleine genèse.  Elle y exprime sa perception du monde avec beaucoup de rhétorique et de métonymie. Cette frénésie se manifeste de façon palpable dans l’ensemble de ses œuvres picturales mais aussi dans ses poèmes.  C’est ce que confirme aussi l’écrivain et journaliste Said Ahid : «En deux mouvements, le premier se focalisant sur « un poète-peintre » et le second situant « la poésie au cœur de la peinture », Loubaba Laalej guide son lecteur potentiel à travers les variables de son équation. Le premier mouvement, parfois vif parfois lent selon la teneur du propos, composé de phrases généralement courtes pour capter l’attention du lecteur et maintenir la tension des questionnements, est composé de 46 écrits rehaussés par un « argument pratique ».  Choisir un tableau ou choisir un poème, s’interroge, radicalement, dès la première note de sa symphonie à deux mouvements Loubaba Laalej, en qui cohabitent une poétesse hantée par le pinceau et une artiste-peintre envoûtée par la plume. L’opposition est-elle si irréductible entre ses deux quêtes de « l’extase du bonheur », d’une « même passion de l’infini » ? » .

Il faut dire que dans l’univers  à la fois pictural et littéraire de Loubaba Laalej, cette approche esthétique devient un rituel et un acte de représentation. C’est une approche critique de l’art contemporain, inséparable de la réalité et de son humanisme, contrairement aux représentations orientalistes qui ne voyaient pas l’humain et qui se préoccupaient surtout de leurs propres projections et de leur désir.  Au contraire, elle les a même transformées en sujets sur la toile, en réappropriant la surface de l’image et en mariant bien poésie et peinture pour nous offrir un univers à mi-chemin entre les deux, comme une vision du monde à réinventer.

«Au fil des textes, brodés avec un souffle de poéticité, les arguments s’enchaînent pour nuancer « le divorce » supposé, car même si chacun, peintre et poète, pose ses propres interrogations », crée dans la solitude de sa solitude, imbibé par son inspiration et recourant aux outils de son mode d’expression propre, cette distanciation, cette «différence les rapproche au centre d’une même mélodie», poursuit Said Ahid.

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