«Le corps, dans les œuvres picturales de l’artiste plasticienne Imane Feriani, s’apparente à un carrefour, à un lieu de rencontre où le poétique prend forme, il s’y glisse pour nous inviter à explorer un imaginaire constellé d’anecdotes et de souvenirs », lit-on dans une note d’information. Et d’ajouter : «Dans cette exposition des corps en représentation déroulent leurs pas sous nos yeux dans une foule de postures et, dans leur résonance, se font le propre écho de leur tourbillonnement. En premier lieu, dans ce théâtre qui s’emporte, le corps est la danse, il est successivement mouvement et repos dans un rythme incessant, il se fait fragment et détail…
Selon la même source, le corps est enfin, chez Imane Feriani, un observatoire, un lieu de passage privilégié où une esthétique de la sensation se tourne en une poétique de la forme picturale et graphique. «Il y devient un espace d’exploration de supports et de techniques, tout autant qu’un espace de «jeu» dans lequel se relient le passé et le présent, entre ce père dessinateur, qui a légué à notre artiste une sensibilité accrue, une aptitude à s’émouvoir, à éprouver des sentiments d’humanité, de tendresse pour autrui et ses enfants, ses propres filles, associées à leur tour dans certaines de ses œuvres à cet épanchement d’univers baignant dans un onirisme à la féerie colorée».