Sous le commissariat de Mouna Annasse Hassani, le parcours propose une expérience de lenteur et de recueillement. Cette exposition affirme une importance curatoriale forte : elle rompt avec la logique du spectaculaire pour recentrer l’attention sur le regard, la proximité et une expérience de lenteur. Le petit format n’y apparaît ni comme marginal ni comme secondaire, mais comme un espace autonome et d’exercice méditatif où se concentre l’essentiel du processus créatif. L’exposition met en lumière cet exercice de dépouillement où chaque trace devient aveu, chaque hésitation devient révélation. Elle s’inscrit dans un mouvement global de retour vers les formes discrètes, répondant au besoin contemporain de retrouver le sens à travers le geste et le trait.
Le dessin : souffle premier et territoire spirituel
L’exposition donne accès au versant secret de l’artiste, révélant « éclats d’intuition » et notes visuelles où surgissent les premières vibrations de l’œuvre. Chez Rabi’, le dessin est un territoire spirituel, un lieu où le geste médite avant de toucher. Ancrée dans une mémoire ancienne — celle du geste calligraphique appris à l’école coranique — cette pratique est présentée comme un souffle premier, une matrice où se déposent les pulsations inconscientes de l’œuvre. Chaque fragment exposé agit comme un foyer, un diapason qui accorde la vision et règle la main. Le dessin devient ainsi la trace visible d’une expérience invisible, le lieu précis où l’infime porte l’infini.
Le dessin : souffle premier et territoire spirituel
L’exposition donne accès au versant secret de l’artiste, révélant « éclats d’intuition » et notes visuelles où surgissent les premières vibrations de l’œuvre. Chez Rabi’, le dessin est un territoire spirituel, un lieu où le geste médite avant de toucher. Ancrée dans une mémoire ancienne — celle du geste calligraphique appris à l’école coranique — cette pratique est présentée comme un souffle premier, une matrice où se déposent les pulsations inconscientes de l’œuvre. Chaque fragment exposé agit comme un foyer, un diapason qui accorde la vision et règle la main. Le dessin devient ainsi la trace visible d’une expérience invisible, le lieu précis où l’infime porte l’infini.
