La généralisation des études de genre serait-elle la clef de l’égalité femmes/hommes ? Pour l’Unesco, le réponse est un grand oui. L’antenne onusienne organise, les 28 et 29 mars, un symposium international baptisé « le Genre et l’Université, Expériences croisées vers la généralisation des études de genre » et prévu, respectivement, à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Aïn Chock à Casablanca et à la Faculté des Lettres et Sciences humaines, de Rabat. L’objectif ? Partager des expériences et porter une nouvelle fois à l’attention des décideurs, des universités et du public, l’importance et l’urgence d’instituer et de généraliser les études de genre comme levier incontournable du changement social requis sur le chemin vers l’égalité femmes/hommes et pour le développement, peut-on lire dans une communiqué. Pour se faire, l’Unesco a organisé deux temps forts. Le premier, des tables rondes et des ateliers prévus lors de la première journée. Seront exposé tous les moyens nécessaires pour instituer et généraliser ces études dans les universités. Le second, les avancées scientifiques de l’état des lieux, les recommandations et des pistes de travail. Ainsi, deux études seront notamment mises en avant concernant la formation et la recherche sur le genre au Maroc et en Tunisie. Les expériences réalisées en France, en Belgique ou encore en Espagne seront aussi présentées. Un bel échange à suivre destiné aux enseignant.e.s et chercheur.e.s engagé.e.s dans les études de genre au Maroc, dans la région MENA, d’Afrique, et d’Europe, ainsi qu’aux institutionnels. Bref, une nouvelle action pour mieux en finir avec les inégalités.