L’UNHCR « est profondément préoccupé » par le sort des 41 réfugiés syriens « désespérés et actuellement bloqués » à la frontière entre l’Algérie et le Maroc. Ils vivent dans des conditions « intenables » et « dangereuses », dormant dans une zone reculée où les scorpions et les serpents sont très répandus. L’agence des Nations Unies a ainsi appelé ce 30 mai, « l’Algérie et le Maroc à répondre d’urgence aux besoins humanitaires, à faciliter l’accès pour ces réfugiés et à leur permettre de rejoindre un lieu sûr et/ou d’être réunis avec leurs familles. » Elle leur demande d’« agir rapidement pour faciliter le passage immédiat et sécurisé » de ces Syriens.
Parmi eux, on retrouve des enfants, des bébés et des femmes, y compris une femme enceinte « ayant d’urgence besoin d’une césarienne », comme le décrit le HCR. « C’est une question de vie et de mort pour cette femme et son enfant à naître », soutient l’organisation avant d’insister sur la nécessité « de défendre les impératifs humanitaires internationaux et évacuer ce groupe vulnérable ». Le HCR n’est pas la seule organisation à être inquiète de cette situation. Depuis l’installation de ce camp de fortune le 17 avril dernier, de nombreuses ONG internationales ont également des appels… sans succès pour l’heure.