Trois films marocains sont en lice pour les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC). Parmi eux, deux dans la catégorie long-métrage/fiction, à savoir « Laaziza » de Mohcine Basri et « Sofia » de Meryem Ben Marek qui a eu un franc-succès dans de nombreux festivals. Ce dernier aborde le sujet sensible des mères célibataires au Maroc. Les deux cinéastes vont ainsi tenter de décrocher le Tanit d’or face à « La miséricorde de la jungle » de Joël Karekezi (Rwanda), « Mali’la » de Machérie Ekwa Bahango (Congo RDC), « Vent Divin » de Merzak Allouache (Algérie) et à « Yara » de Abbas Fadhel (Irak). Quant au troisième film marocain en compétition, c’est « We Could Be Heroes » de Hind Bensari qui devra concourir dans la catégorie long-métrage/films documentaires.
Pour ouvrir les festivités, les organisateurs ont également choisi un autre film marocain : « Apatride » (A Step Behind The Sun) de Narjiss Najjar produit en 2017 et projeté hors compétition. Au total, 44 films, fiction et documentaires, courts et longs-métrages, sont en compétition officielle. Pour les départager, un jury présidé par l’Américaine Deborah Young qui est notamment la rédactrice en chef de la section film international pour « The Hollywood reporter » et l’une des figures de proue de l’industrie cinématographique mondiale. Elle sera aux côtés du cinéaste brésilien Licino Azevedo, l’actrice libanaise Diamand Bou Abboud, la comédienne guinéenne Maimouna N’Diaye, la réalisatrice palestinienne Mai Masri et l’auteure et réalisatrice sénégalaise Beti Ellerson. Cette année, pas moins 200 000 spectateurs sont attendus et 53 concerts organisés également en parallèle par 135 artistes dont 40 étrangers.
(Avec MAP)