C’est un argument de poids en faveur de la parité. 25 % d’écart en moins entre les hommes et les femmes au travail est synonyme de 300 milliards de dollars d’ici 2025 pour les pays d’Afrique du Nord, soit 9,5% de PIB, d’après l’Organisation internationale du travail (OIT) qui vient de publier le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde – Tendances de l’emploi des femmes 2017 ». Si l’objectif de 25 % est atteint au niveau mondial, ce montant pourrait atteindre jusqu’à 5 800 milliards de dollars. De quoi donner envie aux dirigeants du G20 de respecter cet engagement pris en 2014. Dans son rapport, l’OIT souligne que l’Afrique du Nord, les Etats arabes et l’Asie du Sud en seraient les principaux bénéficiaires puisque dans ces régions, l’écart entre le taux d’activité homme-femme dépasse les 50%. Petite piqûre de rappel : les femmes sont deux fois plus susceptibles d’être au chômage que les hommes, sont souvent cantonnées dans des emplois qualifiés de « vulnérables », moins bien rémunérées et limitées dans leurs perspectives professionnelles.