La 9ème édition du Festival des poésies et des poésies chantées célèbre « la spiritualité dans sa transcendance et l’amour dans son absolu, connotation interpellant la tolérance, l’ouverture et la transcendance divine dans l’infiniment possible », comme l’ont expliqué les organisateurs le jour du lancement. Et cette année, c’est la poétesse Touria Ikbal qui est la présidente d’honneur. Dans l’enceinte de la faculté des lettres, elle a donné le ton aux côtés du chercheur en soufisme, Muhammad Vâlsam à travers le débat autour de « la religion de l’amour ». Et quoi de mieux pour le démontrer qu’à travers des lectures poétiques. Outre Touria Ikbal, l’assistance a ainsi suivi des extraits d’une brochette d’artistes comme Aicha Bassry, Khadija Laâbidi, poète hassanie de « Tabrraât », le poète tunisien, Anis Chouchène, Suzanne Harroch, spécialiste de la poésie judéo-marocaine, Driss Belâattart, poète et chercheur en zajal, Said El-Baz, professeur poète et chercheur, et le poète d’expression amazighe, Omar Taouss.
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Parmi les autres temps forts à suivre durant ce festival : une soirée consacrée à l’art Amazigh avec notamment la symphonie Amazighe sous la direction d’Id Hammou suivie du chant choral avec « Anghame Zamane », ainsi que la prestation en clôture de Samia Ahmed qui mettra à l’honneur le vaste répertoire de la chanson soufie. Ce rendez-vous sera également l’occasion de (re)découvrir des auteur(e)s comme Siham Bouhlal, poétesse , My Abdelaziz Tahiri, membre fondateur du groupe Nass El Ghiwane, Mohamed Sassa et Amina Iqis, poètes ainsi que Mohammed Hanafi, parolier du mythique groupe amazigh Izenzaren.
(Avec MAP)