L’association Touche pas à mon enfant propose des solutions à long terme en vue d’endiguer le plus efficacement qui soit le fléau de la pédocriminalité sous toutes ses formes. Cette action de prévention et de sensibilisation s’articule autour de 3 axes :
1° L’application du dispositif “Alerte-Enlèvement”, par lequel, suite à un signalement de disparation de mineur, les différents médias, en collaboration avec le procureur général du Roi, diffusent régulièrement des messages d’urgence contenant les informations nécessaires à l’identification de la victime et/ou du ravisseur, renvoyant à une ligne téléphonique dédiée.
2° Activation du Conseil de la Famille et de l’Enfance, créé à l’initiative de l’association Touche pas à mon enfant, dont les fonctions sont prévues par la Constitution de 2011. Cette commission qui n’est toujours pas activée a pourtant pour rôle la coordination entre la société civile, les acteurs associatifs et les institutions gouvernementales, notamment dans l’harmonisation des peines relatives à la pédocriminalité avec les conventions internationales, ainsi que dans le travail de proximité effectué par les structures régionales chargées de l’accompagnement des enfants victimes d’abus sexuels.
3° L’introduction d’un débat public et scientifique sur la castration chimique, telle qu’elle existe dans certains pays européens (Allemagne, Danemark entre autres), où elle s’est avérée probante contre la récidive des pédocriminels notamment. Cette technique médicale, nécessitant avant tout un suivi psychothérapeutique compétent et rigoureux, prévoit pour les pédophiles volontaires et personnes souffrant de déviances sexuelles, un traitement médicamenteux inhibant la libido.