Suzanne Harroch envoûte le public du festival « Les rendez-vous de l’histoire »

A Debdou, ville de l'Oriental, la chanteuse marocaine Suzanne Harroch a conquis, ce 29 octobre, le cœur du public du festival « Les rendez-vous de l'histoire » qui signe sa toute première édition. Un répertoire qui a su combiner, avec finesse, deux langues : l'arabe et l'hébreu.

« Omri ma nensak ya mamma », « Abi Yadi », la chanson du henné de la mariée juive, ou encore les tubes des artistes Samy El Maghribi et Salim Halali, ce sont les titres interprétés par la Marocaine Suzanne Harroch lors de la première édition du festival « Les rendez-vous de l’histoire ». Résultat : le public a succombé. En effet, elle a su interpréter, avec sincérité, authenticité et charme, un répertoire judéo-marocain démontrant la belle richesse de ce patrimoine cher à tous les Marocains. « Cette première édition du festival se veut une fête qui réunit juifs et musulmanes abstraction faite de leurs croyances », a-t-elle soutenu à la MAP. Un événement donc riche en signification dans un pays où la coexistence, la tolérance et l’interaction entre les juifs et les musulmans ont toujours existé au fil des siècles. « J’ai une grande passion pour le ghranati et le melhoun », a-t-elle notamment confié à la MAP, ajoutant qu’elle a eu l’habitude depuis sa petite enfance d’animer des fêtes entre familles et des journées de Shabbat dans le Tafilalet, sa région natale. Celle dont les chansons prônent les valeurs d’amour, de paix, de solidarité et d’espoir s’est dite « heureuse » d’avoir eu l’appréciation et l’encouragement du poète Malou Rouane, ajoutant qu’elle a pris part au dernier film du réalisateur et scénariste Saad Chraibi, « Les 3M », en interprétant des extraits musicaux en arabe et en hébreu tout en assurant une belle fluidité entre les deux langues. 

 

(Avec MAP)

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