Certaines crèmes solaires sont remplies de perturbateurs endocriniens, comme l’a constaté le magazine 60 millions de consommateurs qui a passé aux cribles 19 marques : dix produits destinés aux adultes et neuf aux enfants. Après avoir été testées, six crèmes ont été épinglées :
- Pour enfants : Lancaster Wet skin sun for kids, en raison « de la présence d’ethylhexyl methoxycinnamate » soupçonné d’agir « comme un perturbateur endocrinien potentiel » et le spray hydratant bio Lovea Kids à cause de l’indice affiché « qui correspond à la catégorie haute protection » alors qu’il « devrait être classé en faible protection ».
- Pour adultes : Bioderma photoderm MAX brume solaire, Lancaster Wet skin sun sport, Garnier Ambre solaire sensitive expert + brume sèche protectrice. Ces trois produits « contiennent des perturbateurs endocriniens potentiels ». La quatrième crème pointée du doigt est Clarins spray solaire lait fluide sécurité. Le problème réside dans l’indice : il correspond « à une très haute protection » alors qu’il est « à la limite de la catégorie « haute protection » ».
Pour rappel, décortiquer l’étiquette d’un produit cosmétique reste encore aujourd’hui très important. Car certains ingrédients aux noms barbares sont à bannir.