Egérie d’une exposition de l’artiste égyptien Youssef Nabil, la sulfureuse actrice a posé pour de magnifiques clichés aux couleurs vintage.
Selma hayek en danseuse orientale commémorant les splendeurs du cinéma égyptien des années quarante. Une idée brillamment initiée par le photographe Nabil Youssef dans le cadre d’une exposition personnelle tenue à Paris dans la Gallérie Nathalie Obadia. La seconde du genre. Grand amateur de vieux films, l’artiste a voulu célébrer les danseuses du ventre de son pays. Son clic engagé a su mettre en exergue la sensualité du corps sans pour autant s’éloigner du message principal. « I saved my belly dancer » témoigne à la fois d’une fascination pour un art tout en mouvement et la peur de le voir mourir. Selma Hayek s’est prêté au jeu, allant même jusqu’à tourner une vidéo de 12 minutes à ce propos. Scénario : un homme endormi rêve d’une époque qui est en train de disparaître. La dernière danseuse du ventre lui apparaît alors porteuse d’une nouvelle fantasmagorique mêlant danse, érotisme et féminisme culturel. 12 minutes d’images fortes et nostalgiques. 12 minutes sans qu’un mot ne soit prononcé mais où les émotions sont bel et bien présentes. Petit florilège à destination des nostalgiques.