Rallye Aïcha : journal de bord des Gazelles

La première journée de l’étape marathon a été longue pour les Gazelles. Au programme : du jardinage mais aussi des franchissements impressionnants, le tout au milieu de superbes paysages.

Pour cette quatrième étape, les Gazelles quittent le bivouac pour deux journées. Elles partent en effet pour une étape dite marathon, avec au programme douze balises à trouver et une nuit à la belle étoile en autonomie. Une perspective qui réjouit les Gazelles sur la ligne de départ ! « On va découvrir ! On espère retrouver nos copines pour passer la soirée ensemble mais pas de pression… on verra bien… inch’allah !. « Ce qui nous réjouit c’est qu’on va dormir un peu plus ». Il faut dire que les Gazelles ont été réveillées une demie heure plus tôt aujourd’hui afin de prendre le départ loin du bivouac. Et trente minutes de sommeil en moins, après trois jours et demi de course ça compte !

La journée démarre fort pour Anne-Marie et Karima, de la team 153 !Elles ont perdu leur première place au classement, 500 mètres derrière Jeanet et Claire, de l’équipage 105, alors elles cherchent à se rapprocher le plus possible du kilométrage idéal et pour cela, une seule solution : suivre son cap coûte que coûte. Une philosophie à laquelle semble adhérer Anne-Marie. La Gazelle doit franchir une montagne où le passage semble impossible. Elle décide de déplacer des grosses pierres pour « que ce soit plus confortable pour faire passer le 4X4 ». « Est-ce que ça vaut le coup ? », interroge sa coéquipière Karima. Après plus d’une demie heure à déplacer des pierres, Karima tente le fameux « passage borgesque ». Sans succès. Anne-Marie décide alors de prendre le volant et réussit à monter !

De superbes paysages

Mais avec ce passage, les Gazelles sont désormais à la traîne, il ne faut pas trainer pour valider le plus de balises possibles pour cette première journée marathon. Et le terrain du jour ne va pas épargner les équipages qui sont nombreux à jardiner, c’est-à-dire tourner autour de leur CP sans le trouver. Alors, «on profite à fond des paysages » : « on a de la chance de passer par des endroits de dingues », soulignent les Gazelles..

Pour cette première journée d’étape marathon, les Gazelles sont gâtées et traversent des paysages riches et variées : de la montagne noire et lunaire aux dunettes, en passant par des plateaux bordés d’acacias. Évidemment le passage du sable donne quelques sueurs froides aux équipages. Virginie et Jennifer, de la team 170, se retrouvent tankées toutes seules au milieu des herbes à chameau. Pas de quoi les effrayer. « À chaque fois qu’on s’est tankées, on a réussi à sortir en 30 minutes », raconte Jennifer. « Il ne faut pas attendre et compter sur les autres », renchérit sa coéquipière. La journée passe et le jardinage – aussi appelé grenouillage – continue. Il faut dire que certaines balises de plusieurs parcours sont parfois rapprochées : « c’est vicieux », s’amuse Samia, de l’équipage 246.

Un peu de jardinage au menu de la journée

Heureusement les Gazelles peuvent compter les unes sur les autres pour se recaler. La solidarité est toujours de mise !

En balise 5, alors qu’il n’est que 17h, plusieurs Gazelles décident de s’arrêter et de planter leurs tentes. Sabrina et Alexandra, de l’équipage 248 en font partie. Les Gazelles craignent de ne pas arriver à temps au sixième checkpoint et de se retrouver seules. Et puis leurs copines sont là, la perspective d’une soirée animée se dessine. D’autres prennent quand même le cap en espérant arriver à la sixième balise avant la tombée de la nuit ! Une sixième balise qui donne du fil à retordre à certains équipages. « le dernier CP était un peu dur mais là on finit bien », se félicitent Marlène et Valérie, de la team 156.

Une première soirée en autonomie festive mais calme

La soirée s’annonce en effet festive pour les équipages arrivés à la sixième balise pour y passer la nuit. Marie et Valérie, de l’équipage 111, Christelle et Caro, de la team 123 et Émilie, de la team 133 se retrouvent pour l’apéritif, bien mérité après une longue journée. Et pour cette soirée en autonomie, les Gazelles s’installent au milieu des acacias pour assister à un joli coucher de soleil. « C’est magnifique, ça me rappelle l’Afrique du Sud », s’émerveille Marlène, de l’équipage 156

Pendant que certaines Gazelles profitent de leur soirée sous un superbe ciel étoilé , d’autres pensent déjà à la journée du lendemain.. D’autres encore s’isolent pour profiter du calme de la soirée et se reposer. Rien de tel qu’une bonne nuit de sommeil pour attaquer la deuxième journée de l’étape marathon en forme !
La nuit en autonomie rebooste les Gazelles pour leur deuxième jour d’étape marathon.

Après une belle nuit à la belle étoile, les Gazelles sont en pleine forme pour aborder leur deuxième journée marathon. En balise 6, sur le parcours E, les Gazelles font la queue avant 7h pour valider le checkpoint et vite filer vers les six autres CP du jour. Pour les buggys, c’est aussi le moment du ravitaillement et de retrouver d’autres équipages pour faire le point. On sent que la nuit a été bénéfique et que les Gazelles sont en pleine forme. Revigorées par leur nuit, elles sont nombreuses à prendre le temps de poser tous leurs points du jour..

La difficulté du jour c’est que l’étape est longue et que du coup, les Gazelles doivent tracer leurs points sur trois cartes. Pas toujours facile de se repérer ! Les premières difficultés arrivent d’ailleurs très vite. Si certaines Gazelles ont dormi en balise 6, d’autres n’ont pas eu le temps de la rejoindre et se sont arrêtées bivouaquer au cinquième checkpoint. On sent le soulagement chez certaines Gazelles lorsqu’elles parviennent enfin au CP6. « Il était dur à trouver », entend-on les équipages se dire entre eux.

L’arrivée aux balises est aussi parfois synonyme de belles rencontres mais aussi de retrouvailles pour l’équipage 120 . Jamila et Bénédicte retrouvent ainsi Hamid, un pointeur qu’elles avaient rencontré par hasard en novembre dernier alors qu’elles

s’entrainaient justement dans le désert marocain en prévision de leur participation à la 31e édition du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc. Les deux Gazelles s’étaient retrouvées embourbées et un peu perdues. Hamid leur était venu en aide et Jamila et Bénédicte avaient fini par boire un thé dans la famille du pointeur.

Si les Gazelles profitent globalement de leur journée, on sent que la perspective de la douche de fin de journée les motive à rentrer vite.

« On sent que les huit heures de sommeil font la différence. On aborde pas la journée de la même manière. D’ailleurs, on est déjà au CP9 et il est tout juste midi. Ça change de d’habitude ! », ironisent les Gazelles. Pas de chance pour les équipages, la fin de la journée s’accompagne du retour du vent de sable qui gâche leur traversée du majestueux cirque de Tafenna.

GAZELLES TV

KM IDÉAL 105km Etape 5 mardi 29 mars 2022

TEMPS ESTIMÉ 10h

Après avoir traversé l’oued Draa, c’est une étape de navigation de taille qui s’offre aux compétitrices.

Les reliefs sont bas ou bien cachés par la brume, dissimulés par la chaleur ou … effacés par le vent. Car dans cette région le vent s’invite souvent, très souvent même, pour jouer les trouble-fêtes.

Les gazelles traversent aussi énormément de sable, de zones roulantes et agréables certes … mais très courtes. Le sable est très mou, très poussiéreux et forme une multitude de petites dunettes et de cuvettes d’un à deux mètres de haut ; le tout parsemé d’herbes à chameau ou de tamaris plaqués au sol. Vraiment pas un environnement simple pour garder son cap.

Les gazelles vont devoir travailler à l’estime pour savoir remonter vers le nord et retrouver des zones plus hospitalières. Ce n’est pas une simple étape de repos entre les deux étapes marathon, il faut performer aujourd’hui car si rien n’est gagné d’avance, certaines prétendantes à la victoire ou aux places d’honneur verront leurs espoirs s’envoler à l’arrivée au bivouac ce soir. Une étape qui marque par sa technique et sa difficulté.

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