Rallye Aïcha des Gazelles : Comme si vous y étiez

C’est parti pour le prologue, étape d’apprentissage indispensable aux Gazelles avant le début de la course Cette première journée était marquée par de nombreuses découvertes pour les Gazelles. Après la découverte du bivouac, place à celle du terrain ! Et pour le prologue, la météo n’a pas été particulièrement coopérante.

C’est le calme plat sous la tente restaurant, soudainement envahie par les Gazelles, munies de leur carte. Le sérieux est de mise alors qu’elles doivent tracer leurs premiers points. Les règles, les calculettes et les compas sont de sortie ! « On a peur de se tromper et de se perdre »,. Pour éviter cela, une stratégie : Une trace les points et la coéquipière qui sera la pilote vérifie si les points correspondent. « On va faire du mieux qu’on peut. On ne se met pas encore la pression même si on sait qu’on va forcément se prendre au jeu », « On sait que le prologue, c’est une mise en route. Ça nous permet de nous remettre le pied à l’étrier ».

Au moment du briefing sportif, les cartes se posent mais les stylos restent sortis pour prendre des notes alors que Ludo, le directeur sportif donne ses dernières recommandations. « C’est une étape où vous allez apprendre. L’essentiel, c’est que vos procédures soient bien en place », affirme-t-il. Ce prologue comporte trois checkpoints – également appelés balises, qui seront disséminés autour du bivouac et sur une distance de 40 à 50 kilomètres. « En théorie, c’est une étape assez facile mais avec le vent ça devient beaucoup plus contraignant. Il va donc falloir faire petit à petit », conseille le directeur sportif.

Une première balise vécue comme une victoire

« Surtout, pas de stress ! », préconise Marina. Sur la ligne de départ, malgré le vent qui charrie toujours autant de sable, l’heure est à la fête et les klaxons accompagnent les Gazelles qui s’élancent en direction de leur première balise. Une fête couronnée par la distribution de cornes de Gazelles, offertes par Maymana pour ce premier départ.

« On angoisse un peu à cause du sable ».Du sable, il y en a rapidement. Les premières difficultés arrivent vite avec les premiers cordons de dunettes à franchir. Ce qui peut sembler simple aux 4X4 est loin d’être le cas pour les SSV. Mais les Gazelles s’en sortent plutôt bien et n’ont même pas besoin de sortir les pelles !

L’arrivée en balise 1 est une petite victoire pour de nombreuses Gazelles ! « Je suis trop contente. C’est notre première participation, on ne voit rien, on s’est enlisées trois fois mais on a réussi », se réjouit Olivia. « C’est comme une chasse au trésor en fait », renchérit Aurélie. Même pour les « anciennes » Gazelles, le premier checkpoint a toujours un goût à part. Bonnes joueuses, Malika et Hajar 310 applaudissent l’arrivée de leurs copines Isabelle et Sabine. « Vous avez géré », les félicite Malika qui se veut rassurante : « Aujourd’hui les conditions sont vraiment spéciales ».

Une déconnexion forcée bienvenue

Une victoire pour certaines sauf pour celles qui sont un peu perdues… « On s’est trompées de balise », regrettent Akima et Vanessa, de la team 237 . Par chance, le vent semble se calmer, ce qui leur permet de se repositionner en fonction du relief, enfin visible. « On voit qu’on est trop à gauche », commente Akima. Cette étape d’apprentissage profite déjà aux premiers équipages : « la première balise a été laborieuse mais on a mieux géré la deuxième balise ». C’est définitivement la journée des tankages et aucune catégorie n’y échappe ! Pour Sophie et Méliana, de l’équipage 504 la sortie se fait avec l’aide d’Anne-Marie et Karima, de l’équipage 153.


Pas question de réitérer l’expérience : Sophie prend les devants, à pied, pour voir comment éviter le sable ! Il leur reste encore quelques kilomètres à parcourir avant le retour au bivouac. Bizarrement les Gazelles ne rentrent pas très vite. À croire qu’elles retardent la remise de leurs téléphones sur la ligne d’arrivée. Car la ligne d’arrivée de ce prologue est en effet synonyme de déconnexion pour les équipages qui doivent désormais remettre leurs téléphones, appareils photos et autre matériels interdits aux commissaires de course. « Ce n’est pas le plus difficile car je m’y étais préparée », Certaines envoient de leur côté « une dernière vidéo pour la route » mais se réjouissent de cette déconnexion forcée. « On est ravies, on n’attendait que ça ! », s’exclame Julie, tandis que Virginie se félicite de « pouvoir vivre l’aventure à fond ». « On va pouvoir plus profiter de la bulle dans laquelle on est », conclut la Gazelle. Les Gazelles pourront toutefois avoir quelques contacts avec leurs familles grâce à la tente mail mise en place sur le bivouac, où elles pourront recevoir du courrier et y répondre par mail. En attendant direction la mécanique pour récupérer les carnets et faire les premières vérifications voire réparations !

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