Rabat veut rejoindre le réseau des villes leaders dans la lutte contre le changement climatique (C40) afin de poursuivre l’action au sein de ce groupement, comme l’a annoncé le vice-président du Conseil communal de la capitale, Kamel El Amrani. Dans une déclaration à la chaîne d’information marocaine M24, en marge de sa participation au sommet du C40 à Buenos Aires rassemblant du 19 au 21 octobre une centaine de maires venus des cinq continents, Kamel El Amrani a expliqué que « nous aspirons à rejoindre ce réseau afin d’agir de l’intérieur de ce groupement » pour une résilience environnementale.
Soulignant que sa participation à ce sommet s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement de la diplomatie parallèle des villes, Kamel El Amrani a indiqué que la ville de Rabat est devenue une capitale pionnière en matière d’utilisation de l’eau recyclée pour irriguer les centaines d’hectares de ses espaces verts, dont 95% sont entretenus grâce à cette eau traitée. Le vice-président du Conseil de Rabat a ajouté que cette politique répond aux directives royales pour la préservation de la richesse hydrique, qu’elle soit souterraine ou de surface, afin de faire face au stress hydrique.
La commune de Rabat déploie également d’autres programmes environnementaux en matière de gestion des déchets ménagers qui sont soumis actuellement au processus d’enfouissement. Dorénavant, ces déchets seront soumis à une opération de tri et mis en valeur, afin qu’ils cessent d’être un obstacle et deviennent une richesse valorisée. D’autre part, Kamel El Amrani a souligné que, dans le cadre de ses engagements nationaux et internationaux, le plan d’action de la ville comprend l’achèvement du projet royal « Rabat, ville lumière » et « capitale culturelle du Royaume » et ce, en préservant son patrimoine culturel et en le rendant plus attractif et plus accessible.
Le C40 est un groupement de villes mondiales leaders dans l’action en faveur du climat qui se sont associées dès 2005 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Plus de 70% des villes membres du C40 ont implémenté des actions d’atténuation du changement climatique et une dizaine d’entre elles sont même devenues les villes les plus durables au monde. A l’issu de ce sommet à Buenos Aires, un nouveau consensus face au réchauffement climatique devra voir le jour ainsi que l’adoption d’un document sur le financement international des projets environnementaux.
(Avec Map)