Préliminaires : ce que veulent les hommes…

Contrairement aux clichés répandus, les hommes n’ont pas toujours envie qu’on leur “saute” dessus. Ils ne sont pas non plus contre quelques initiatives de notre part, dans les règles de l’art, pour faire grimper leur désir. À toutes les paresseuses : l’heure est venue de se convertir au partage équitable !

Selon les idées reçues, un homme ne lésinerait pas sur les préliminaires pour faire atteindre un niveau de lubrification vaginale suffisant à sa partenaire. Raide comme un “I”, il prendrait son mal en patience avant de passer au véritable corps-à-corps charnel, réputé plus concret que mille agacements et tripotages de femmelette sensible. Si Bouazza, bonne pâte, s’embarrasse donc de caresses et de mises en bouche, ce serait aux seules fins de… préparer sa douce moitié aux futures joies de l’orgasme explosif. CQFD. Au lit, l’imaginaire populaire nous aurait dotées, nous, les femmes, de douceur, d’imagination, de sensualité ; tandis que virilité, force brute, sexe auto-centré et dynamique seraient, soi-disant, l’apanage de la gent masculine.

Faux, évidemment ! Car il se trouve que l’homme est en réalité une femme comme les autres… Certes, son excitation se manifeste par une érection très visible, mais son plaisir ne se concentre pas exclusivement au niveau de son appareil génital. À ne pas confondre, donc, mâle performant sous la couette avec bonhomme actif, qui se contente d’aller droit au but… Lui aussi revendique son droit à se faire explorer lascivement, tout en partant à la rencontre de ses propres zones érogènes. Qu’on se le dise, les préliminaires stimulent le Schmilblick, y compris pour le sexe dit fort. Cette séance de câlins intimes, qui n’est pas encore de la sexualité à proprement parler, a pour vertu de s’enflammer mutuellement les sens et ne pas réduire le rapport à un simple va-et-vient mécanique. On rentre en relation avec l’autre via les sensations agréables qu’on lui procure. Mais pour stimuler son Bouazza maison, encore faut-il maîtriser quelques notions anatomiques souvent méconnues…

Des zones érogènes masculines très hot !

Outre le gland du pénis, riche en terminaisons nerveuses et en capteurs sensoriels, beaucoup de localisations, en apparence anodines, sont très réceptives aux caresses légères ou appuyées, baisers, mordillements ou assauts répétés d’une langue experte. De l’intérieur de ses cuisses musclées à sa nuque, en passant par quelques escales, parfois improbables : aine, fesses, dos, aisselles, tétons, coudes, poignets, oreilles… toute surface de peau offerte peut frémir de félicité. Les coquines oseront s’attaquer à plus ardu, comme la stimulation du frein situé sous le pénis, le pli inter-fessier, les bourses ou encore le périnée ; à condition qu’aucun tabou ne vienne s’immiscer dans la séance… À noter qu’il n’existe pas de mode d’emploi de caresses à appliquer sans se tromper. On marche d’abord au feeling et aux réactions du conjoint. Tel étalon perdra le contrôle lorsqu’on lui administrera le massage érotique de fesses du siècle à l’aide d’huiles parfumées ; et tel autre pourra grimper aux rideaux à la suite d’une pluie de bécots sur le lobe de l’oreille. À partir de là, le plat d’entrée, prélude au menu principal, relève du sur-mesure. Pour savoir s’il “kiffe”, il faut être à l’écoute du bonhomme : râles, tressaillements, chair de poule, respiration plus rapide… devraient vous donner la mesure de son degré de tension sexuelle. Et pourquoi ne pas l’inviter à vous indiquer clairement ses préférences, en dirigeant votre main vers telle ou telle zone ? En outre, on pourra également soigner la mise en scène, en stimulant son premier centre érogène : sa vision ! Imaginez-vous en amazone, à califourchon sur lui, lui griffant le torse de vos ongles rouge carmin, pendant qu’il reluque votre lingerie sexy en salivant d’aise…

Donner et… se donner du plaisir

Lorsque Bouazza, chaud comme un lapin, réclame sa petite gâterie et que vous vous forcez pour le contenter, vous avez tout faux. Il en va ainsi des préliminaires qui doivent être, par définition, un amplificateur du futur plaisir et un échange gratifiant et réciproque de sensations et de sécrétions. Simulation et fausseté de la partition n’y ont donc pas leur place. D’ailleurs, le partenaire, pas idiot, risque de vous percer très vite à jour. Si vous ne vous sentez pas de vous lancer dans des entreprises plus olé olé (usage de sex toys, plumes, dés coquins, strip-tease, chuchotement de paroles crues, matérialisation de ses fantasmes inavoués, jeux de rôles sexuels), inutile alors de franchir vos lignes rouges ! Sans compter qu’il n’est pas question de vous contraindre à être attentionnée sans qu’aucun avantage participatif n’en soit retiré, car l’essentiel est de vous occuper de lui tout en perdant pied vous-même… Un registre plutôt câlin vous amènera sur les rivages de la douceur et de la lenteur, et si un peu d’animalité s’invite sur la couche, il est tout à fait possible de cumuler les mandats de pétrissages réciproques où chacun tire, à son tour, parti des réjouissances.

Dernière chose importante à garder en tête : certains hommes, peu habitués à être caressés, auront du mal à s’abandonner ou ignorent même l’existence de leurs zones érogènes. Se ressentant comme un poupon gonflable ou un joujou sexuel, ils rechignent à laisser leur compagne prendre les commandes, y voyant presque une marque de faiblesse ou une mise en avant de leur côté féminin. Si, au début, votre partenaire trouve bizarre de se faire lécher le pli arrière du genou, n’en soyez pas offensée pour autant. L’acclimatation s’opérera de manière graduelle… Au bout de deux fois, il en redemandera et sollicitera peut-être, in fine, de se faire attacher les poignets à la barre du lit pour jouer un remake de “Cinquante nuances de Grey” à l’envers !

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