Le ministre, qui intervenait dans le cadre de la séance des questions orales à la chambre des conseillers, a souligné que son département a pris cette décision pour "protéger la liberté d'expression, qui ne veut absolument pas dire la liberté de l'absurdité et de la destruction sur le plan cinématographique".
La non autorisation à la projection du film "Much Loved" intervient également en signe de refus à la recommandation, l'acceptation ou la reconnaissance institutionnelle de cette production, vu que les chartes internationales stipulent que la liberté de l'expression est encadrée par la loi, note M. El Khalfi, ajoutant que le ministère a pris cette décision légale après avoir mesuré l'ampleur des dommages causés à l'image du Maroc.
Le Film en question a présenté à deux reprises une demande de soutien au comité indépendant qui a été refusée pour des raisons artistiques, a poursuivi le ministre, soulignant que les séquences du film visionnées par certains ne figuraient pas sur le scénario présenté lors de la demande d'autorisation de tournage.
Le directeur du Centre cinématographique qui a vu le film a été "surpris" de voir que le scénario présenté pour recevoir l'autorisation de tournage n'a rien à voir avec le contenu du film, a indiqué M. El Khalfi, qui a précisé que la défense de l'image du Maroc est une question nationale et non pas celle d'un seul parti ou d'une question idéologique ou politique.
Le ministère de la Communication avait annoncé que les autorités marocaines compétentes ont décidé de ne pas autoriser la projection du long-métrage "Much Loved" de Nabil Ayyouch, au Maroc, vu que le film comporte un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine et une atteinte flagrante à l'image du Maroc.