Papers Club, le premier café littéraire branché de Casablanca

En face du stade Mohammed V à Casablanca, un café unique a ouvert ses portes. Son nom ? Papers Club, un café littéraire qui va plaire, à coup sûr, aux férus de lecture, aux passionnés d’art, aux amateurs culinaires ou encore aux hyper angoissés à la recherche d’un endroit ultra cosy.

Bienvenu au Papers Club, le tout premier café littéraire de Casablanca qui ressemble à un refuge culturel loin des turbulences actuelles où il fait bon siroter un chocolat chaud. Ouvert en décembre dernier, ce lieu branché remporte déjà un fort succès grâce au bouche-à-oreille. La raison ? « Ce n’est pas un simple café, mais un véritable concept », répond le co-fondateur, Abdellatif Bouzoubaa, professionnel de l’événementiel et producteur culturel depuis 13 ans. Son secteur étant en stand-by pour des raisons sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, Abdellatif Bouzoubaa a monté le projet Papers Club aux côtés de Nabil Jebbari et Abdelilah Khalil, afin de continuer à rendre la culture accessible à tous. Un défi d’envergure finement relevé. Entouré par une équipe de choc, le trio embarque le client dans un univers vaste et éclectique. Des BD de Tintin à Sigmund Freud, de Karl Marx à Abdellatif Laâbi, de Guillaume Musso à Leila Slimani, la variété littéraire proposée est généreuse. « Pour l’heure, nous disposons de 12 000 livres, indique le cogérant. Certains livres peuvent être empruntés, échangés ou achetés. D’autres consultés sur place ». Dans le lot, une série de bouquins prêtés par l’Institut français de Casablanca et dépoussiérés par le Papers Club comme les archives de la guerre … 14-18. 

 

L’art, tout un prisme 

« Ici, on vit la culture », lâche le dynamique Younes Jebbari, manager culturel et chargé de la communication du Papers Club. En effet, sur les étagères, les murs voire les vitres, tout a été prétexte pour parler culture. Sur la vitre ? L’inscription « ceci n’est pas une vitrine » qui rappelle la fameuse légende de René Magritte « Ceci n’est pas une pipe ». A l’entrée ? To concept store, la boutique casablancaise qui expose et vend quelques livres et objets déco décalés et tendance. Sur les murs ? Les toiles de Soly Cissé, célèbre peintre, sculpteur, photographe sénégalais reconnu dans le monde de l’art, ou encore les œuvres de Caroline Limousin alias Cali, une artiste française qui use de son stylo à bille pour réveiller les traits de grandes figures comme Mandela, Chaplin, Angela Davis ou Hendrix… Deux artistes représentés par la galerie 38 à Casablanca. Et la musique alors ? « On compte laisser le champ libre aux artistes pour qu’ils nous proposent leur playlist correspondant à l’atmosphère propre au Papers Club », dévoile Younes Jebbari, révélant au passage : « On envisage aussi de proposer des semaines thématiques durant lesquelles des pays seront à l’honneur. Aussi, il y aura des invités, des signatures, des podcasts, des ateliers ou encore de la gastronomie allant dans ce sens. » Et poursuit : « Au Papers Club, on se démène pour stimuler la consommation culturelle mais aussi pour stimuler le milieu culturel. Car on travaille aussi pour faire du club, un incubateur pour les jeunes artistes ainsi qu’une plateforme tissant le lien entre créateurs et professionnels du secteur ». Bref, un sacré programme ficelé avec minutie. « On ne projette pas d’obtenir le « label du premier café littéraire » de Casablanca, enchaîne-t-il. On veut rivaliser avec les adresses incontournables de Paris, de New York ou de Tokyo. On veut ainsi durer dans le temps par le biais de notre richesse culturelle ». En d’autres termes, le Papers Club n’a encore dévoilé que son Tome 1 de l’aventure. A suivre et surtout à ne pas louper ! 

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