Nouzha Skalli vue par son homme

Sans langue de bois ni faux-semblants, monsieur Bennis et madame Skalli, l’ex-ministre de la Famille, ont passé le test love haut la main…

Un coup de chance que cet homme si discret et presque entièrement dévoué à son travail ait accepté de parler de son couple. Mohamed Bennis partage la vie de Nouzha Skalli depuis maintenant 38 ans mais il s’est toujours tenu loin des médias et des projecteurs. Très admiratif de sa femme, ce gentleman posé à l’agenda overbooké a tout de même fini par se livrer à quelques confidences.

Les idéaux qui vous plaisent chez elle ?
Dès notre rencontre en 1977, j’ai été séduit par son tempérament épris de justice. Elle a toujours été révoltée contre les iniquités et les discriminations dans notre société. Son credo, c’est l’égalité des genres. D’où son engagement ferme, infaillible et incessant en faveur des droits humains et de ceux des femmes plus particulièrement, parfois dans des conditions très difficiles. Je l’admire pour son implication en faveur de la participation de ses concitoyennes à la vie politique et pour son combat inlassable depuis des décennies pour les libertés individuelles, l’abolition de la peine de mort, le respect de la différence…

Un auteur que vous appréciez tous les deux ?
Je dirais Fouad Laroui pour son écriture et son humour. Nous avons d’ailleurs bien ri à la lecture d’Une année chez les Français. Il y en a bien d’autres. Celui qui me vient en tête est Suis-je maudite ?, le récit d’une journaliste soudanaise, Lubna Ahmad al-Hussein, devenue célèbre après avoir été condamnée à 40 coups de fouet pour avoir porté un pantalon. Elle a décidé de se battre contre ces lois dites musulmanes qui sont instrumentalisées pour opprimer les femmes. Sinon, il nous arrive aussi d’aller voir un film ou d’assister à des concerts de musique classique.

Ce sur quoi vous ne vous entendez pas vraiment ?
Il faut que je réflechisse… Nous avons peut-être des goûts alimentaires différents. Il arrive souvent que l’on mange des plats différents pendant le même repas. J’avoue que je suis assez compliqué lorsqu’il s’agit de cuisine…

Le cadeau le plus symbolique qu’elle vous ait fait ?
à chaque déménagement, elle s’est occupée de tout (surtout lorsque je partais en mission dans le cadre de mon activité professionnelle). Imaginez ma surprise et mon bonheur lorsqu’une fois de retour, tout était terminé. Je crois que je hais les déménagements.

Sa plus grande qualité ?
Son empathie et sa capacité à répandre le bonheur autour d’elle. Elle a un sourire très particulier qu’elle affiche à tout moment. Ça rend la vie très agréable même lorsque les problèmes sont pesants.

Votre prochain séjour ?
Nous n’avons rien programmé pour l’instant, mais en plus d’aller rendre visite à nos enfants qui vivent assez loin, nous aimerions faire un long voyage en Afrique du Sud ou aux états-Unis par exemple. Nous n’avons pas vraiment pris de vacances cette année. Il nous faudra surfer entre mes obligations professionnelles et les nombreuses activités de Nouzha pour trouver le temps de nous reposer.

Le dernier achat ingénieux qu’elle a fait pour la maison ?
Un lave-vaisselle que j’utilise autant qu’elle pour alléger la corvée de nettoyage. Ça facilite beaucoup la vie. Je pense sincèrement que cet appareil devrait être subventionné par l’état au profit des familles à faible revenu, histoire de soulager les femmes.

Sa phrase fétiche ?
Lorsqu’elle se trouve face à des adeptes du nihilisme convaincus que rien n’a changé, elle dit souvent : “Mieux vaut allumer une bougie que de maudire l’obscurité”. Je pense qu’il s’agit d’un proverbe de Confucius.

Sa dernière résolution ?
Pratiquer une activité sportive un peu plus régulièrement car elle est consciente que ça lui fait beaucoup de bien. Elle essaie même de me convaincre d’en faire avec elle.

Son geste beauté le plus récurrent ?
Héritière d’une culture que lui a transmise sa mère, elle prend quotidiennement soin d’elle-même. Je ne l’ai malheureusement pas connue car elle est décédée quelques années avant notre rencontre mais Nouzha m’a dit qu’elle avait l’habitude de se faire belle tous les jours pour accueillir son mari quand il rentrait du travail.

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