Nadia Essalmi nous présente « La littérature s’invite sur le quai des créateurs » de Salé

Soyez au rendez- vous! Le samedi 7 octobre, La littérature s'invite sur le Quai des créateurs, à la Marina de Salé, avec près de quarante auteurs et écrivains qui viennent à la rencontre du grand public. L'occasion de faire le point avec Nadia Essalmi, directrice des éditions Yomad et organisatrice sur cet évènement majeur.

Quarante auteurs et écrivains présents sur l’esplanade du Quai des créateurs de Salé pour venir présenter leurs œuvres et interagir avec le public, est-ce une sorte de Salon du Livre bis ?
Je ne m’inscris pas du tout dans la même démarche. D’ailleurs, à la base, j’étais partie pour organiser une séance de lecture pour les enfants sur le Quai. Puis, après avoir découvert la beauté du site et les possibilités d’exploitation de cette magnifique esplanade, je me suis peu à peu laissée séduire par l’idée d’un projet plus ambitieux : des auteurs et écrivains qui se déplaceraient pour rencontrer un public de tout bord et de tout âge. Et le fait que cette manifestation ait lieu, justement, dans le sillage des créateurs, artistes et designers qui ont pignon sur rue sur le Quai est aussi un moyen de toucher plusieurs cibles culturelles à la fois et de faire d’une pierre plusieurs coups. Ce pont entre l’art et la littérature me remplit de joie et de fierté. Le plus drôle, c’est qu’une fois le projet lancé, je ne m’attendais pas à un tel engouement de la part des auteurs, officiels, médias… Je suis épatée par l’ampleur croissante que prend cet évènement auquel M. Laâraj, ministre de la Culture , André Azoulay et Driss Yazami du CNDH, ont déjà confirmé leur présence.

En pratique, comment les choses vont s’organiser et quel sera le butin de cette première édition ?
Il y aura une série de chapiteaux sur l’esplanade, abritant chacun deux auteurs pour préserver l’intimité des lecteurs et assurer des échanges fructueux. Dans cette sorte de circuit improvisé, les gens pourront déambuler à leur aise. On a veillé aussi à ne pas regrouper les têtes d’affiche entre elles mais au contraire à constituer un parcours découverte, où des auteurs moins médiatiques côtoient des plus connus. Il est prévu également une visite finale des boutiques « concept store » du Quai par les auteurs. Pour ce qui est des livres présentés, la donne sera bilingue (en langue française et arabe) et le roman sera présent à 90%.

Vous militez depuis toujours pour la promotion de la lecture et on vous connaît pour vos ateliers « Lire pour grandir », initiés dans un certain nombre de villes marocaines. Cet évènement littéraire à venir s’inscrit-il dans le continuum de votre action ?
Tout à fait. On dit toujours que le Marocain ne lit pas mais en même temps, nous ne faisons pas grand chose pour le piquer au virus de la lecture et de la culture. L’école est défaillante : les enseignants censés jouer leur rôle de passeurs ont déclaré forfait pour la plupart, de même que les parents, la société, l’Etat ou même les médias. Car où sont les théâtres, les cinémas, les bibliothèques de quartier, les émissions pour jeunes ? Ce vide, il s’agit donc de le remplir en redonnant le goût de la lecture aux petits et grands, en les incitant à découvrir des écrivains et auteurs de leur pays (qui leur sont parfois inconnus), le tout dans la cadre de rencontres enrichissantes et en toute simplicité.

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