Nabila Benkirane se dévoile dans la presse

C'est une première: Nabila Benkirane, épouse du chef du gouvernement, a accordé une interview, assez intimiste, au journal arabophone Akhbar Al Yaoum. Elle y revient sur son rôle d'épouse, parle de son mari et évoque la condition des femmes marocaines.

Dans cet entretien qui ne passe pas inaperçu,  Nabila Benkirane évoque sa vie de couple et décrit un mari aimant, aux petits soins avec sa femme; une qualité que selon elle, il tiendrait de sa mère, connue par ailleurs "pour sa sagesse et son sens de l'humour".

Évoquant son rôle d'épouse, elle se décrit comme une femme aimante qui soutient son mari, en toutes circonstances et dans tous ses projets. Leur rôle de parents est aussi abordé et Nabila Benkirane précise, en réponse aux accusations de misogynie qui pèsent sur son mari, que "le chef du gouvernement ne fait pas de différence entre ses fils et ses filles".

L'épouse de Abdelilah Benkirane est également revenue sur la marche du 8 mars organisée par plusieurs associations fémininstes, et visant à dénoncer les prises de position du chef du Gouvernement s'agissant de la question de la femme. Ici encore, Nabila Benkirane se positionne du côté de son époux, chose assez normale, et tacle les féministes en arguant qu'il ne devrait y avoir de marchandage ni de calcul politique s'agissant de la condition de la femme, et de déclarer: « Les femmes qui ont participé à cette marche ont été récupérées politiquement, discréditant ainsi les vrais problèmes dont souffre la femme au Maroc ». Et toc!

Au passage, Nabila Benkirane en a profité pour saluer, de manière assez inattendue, la secrétaire générale du Parti socialiste unifié Nabila Mounib, qui n’a pas participé à la marche du 8 mars. « Elle a refusé de faire de la surenchère politique (sur la question de la femme) ».

Questionnée sur les problèmes rencontrés par les femmes marocaines, Nabila Benkirane y va de son explication et estime que celles-ci " souffrent plus de la marginalisation, du manque d’opportunités ainsi que de l’abandon scolaire ». La parité? Oui, elle y croit et estime qu'elle devrait être appliquée. Et s'agissant de la représentativité des femmes aux postes de responsabilité? Selon elle, il n'est pas question de genre, mais de compétences.

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