Pour clarifier sa position par rapport à ce sujet, Nabil Benabdelah, secrétaire général du PPS a tenu à expliquer ses propos tenus lors du Forum de la MAP, lundi 27 avril 2015
«Je considère qu’il n y a aucune raison à l’intérieur de la société marocaine qui justifie l’aggravation des peines contre les personnes qui ne respectent pas publiquement le jeûne durant le mois de ramadan», a souligné M. Benabdelah, dans un communiqué rendu public mardi 28 avril 2015.
Dans ce sens, le secrétaire général du PPS a démenti le fait qu’il ait « appelé à supprimer les sanctions contre ce délit, surtout que les peines stipulées dans l’actuel code sont suffisantes ».
Même position par rapport à la question des rapports sexuels hors mariage. « L’actuel code pénal contient suffisamment de dispositions à même de dissuader tout comportement ou pratique déviante dans ce domaine. Ainsi, il n y a rien qui justifie l’alourdissement des punitions », a indiqué le responsable du PPS.
Pour rappel, selon le projet du future code pénal, la peine de prison contre les relations sexuelles hors mariage est réduite à un maximum de trois mois, contre un an auparavant. L'amende est au contraire alourdie, pouvant atteindre près de 20.000 dirhams. Pour ce qui est du non-respect en public du jeûne durant le mois de ramadan, il reste passible de six mois de prison, mais désormais une amende maximale de 10.000 dirhams peut s'y substituer.