500 candidates au casting initial, 27 finalistes à l’arrivée et (hélas) une seule couronne. On connaît le topo, les jeunes filles doivent être âgées entre 18 et 25 ans, mesurer 1m70 au minimum, arborer les critères de beauté du pays et disposer d’un bon niveau d’instruction. Concernant ce dernier point, l’organisation n’a pas lésiné sur les QCM et autres tests de culture générale « Il faut non seulement évaluer leur Q.I mais aussi leur équilibre psychologique. Une miss ce n’est pas uniquement un beau visage et des mensurations de rêve. Les candidates doivent avoir un bel esprit, des connaissances et être bien dans leur peau!» a précisé Samad Benalla, membre du jury. L’organisation a par ailleurs mis un point d’honneur à ne pas faire l’apologie de l’anorexie lors de la présélection. Minces oui, maigres non ! Un message très important à l’heure actuelle, où beaucoup de jeunes filles confondent beauté et privation.
Vers la pérennité ?
Si l’équipe a eu du mal à enchainer après 2012, elle espère désormais pouvoir reconduire l’évènement chaque année et lui conférer toute l’envergure qu’il mérite. Un essor qui permettra aux élues de bénéficier des mêmes traitements que leurs homologues d’ailleurs. « C’est un défi à relever et on espère vivement que les sponsors vont nous suivre dans cette aventure» a déclaré Naamane Touimer, initiateur du concept qui ambitionne de voir la gagnante participer au concours de Miss Monde à l’instar des autres pays. Les négociations sont en cours, on croise les doigts pour nos jeunes et jolies.