Chanson villageoise, danse traditionnelle de l’Atlas ou transe gnaouie, les musiques marocaines ont en commun ses rythmes entêtants qui ne laissent aucun spectateur de marbre. Cette année, le Festival d'Ile-de-France propose d’ouvrir les festivités par un voyage musical de Gibraltar aux confins du Sahara, des rythmes les plus traditionnels à la musique la plus actuelle.
Durant l’après-midi du 6 septembre, le public découvrira l’immense richesse et la vitalité de la scène musicale marocaine, entre électro, rap, musiques gnaoua, amazighe ou arabo-andalouse. A l’ouverture, l’accueil sera assuré par Dakka Roudania, un ensemble de batteurs de Taoudant qui pratiquent la dakka. Une belle place sera réservée aux femmes dans le programme de la journée. La jeune chanteuse Zineb Afilal, accompagnée par l'orchestre de Tétouan, explorera le répertoire andalou-marocain, suivie de Fatima Tachtoukt, jeune raysât entourée des maîtres Ali Faiq et Ali Chouhad et du groupe amazigh Inouraz. A 16h, le rappeur Mobydick représentera la scène hip-hop et urbaine du royaume. Enfin, qui dit tradition marocaine dit musique gnaoua, la plus exportée à l’étranger. Le multi-instrumentiste Aziz Sahmaoui fera danser la foule de son rock gnaoua endiablé. Enfin, accompagné du batteur Karim Ziad, l'éminent Hamid El Kasri assurera en beauté la clôture de cette belle journée.
Le 6 septembre, 12h30-18h30, au Domaine de Villarceaux, Chaussy (95). www.festival-idf.fr. Tarifs : 6-12 €.