Le Maroc et la Belgique signent une convention spécifique portant sur le projet d’”Appui aux services de sécurité dans la lutte contre les violences faites aux femmes” en présence des représentants des ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, de l’Economie et des Finances, des services de la Gendarmerie Royale et de la DGSN, ainsi que de ceux du Conseil National des Droits de l’Homme, de la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme, de la Présidence du Ministère Public et de l’Agence de développement Enabel.
Cette convention s’inscrit à la croisée de quatre objectifs transversaux : l’amélioration de l’information et la sensibilisation par les services de sécurité des femmes victimes pour une meilleure prise en charge et le renforcement des capacités des services de sécurité pour une réactivité accrue et une meilleure gestion de l’accueil, de l’écoute, du soutien et de l’accompagnement des victimes. Il s’agit aussi du suivi de la prise en charge des femmes et filles victimes de violences et de la capitalisation des efforts des différents intervenants dans la prise en charge de ces victimes.
Cette convention s’inscrit dans le cadre de la consolidation du partenariat mis en place entre le Maroc et la Belgique, via l’échange d’expertises, le partage d’expériences et le renforcement de la collaboration. L’action du ministère de l’Intérieur et des services de la Gendarmerie Royale et de la DGSN dans ce domaine se traduit par leur contribution à travers leur action et leur engagement, puisque la lutte contre les violences faites aux femmes relève aussi de la problématique de la lutte contre la délinquance.
Cette convention formalise l’articulation et la complémentarité entre les partenaires afin de lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes et œuvrer à une meilleure prise en charge des victimes. Les engagements pris nécessitent une action publique renforcée, interministérielle et partenariale, en liaison étroite avec des acteurs non gouvernementaux, pour aller vers une réponse opérationnelle et ciblée au plus près des besoins des victimes.
(Avec Map)