« L’accès à des moyens modernes de contraception permet aux femmes de planifier leur vie, de recevoir une meilleure éducation, d’obtenir et de conserver des emplois mieux rémunérés et de contribuer ainsi plus activement à la prospérité de leurs familles et communautés », a rappelé, dans un communiqué, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) à l’occasion de la journée mondiale de contraception, le 26 septembre, soulignant que l’amélioration de leur situation financière leur permet d’offrir une meilleure éducation à leurs enfants, créant ainsi un cercle vertueux dont profiteront les générations futures. Quelques chiffres : 87 millions de grossesses non planifiées ou non désirées par an au niveau mondial avec 46 millions de femmes qui ont recours à l’Interruption Volontaire de la Grossesse (IVG) dont 18 millions le font dans des conditions dangereuses synonymes de conséquences lourdes, aussi bien sur le plan sanitaire qu’économique. Au Maroc, l’UNFPA estime que l’usage de la contraception a contribué à la réduction de la mortalité maternelle (72,6 décès par 100 000 naissances vivantes enregistrés en 2018 contre 332 en 1990). Dans ce sens, l’antenne onusienne appelle à accentuer les efforts pour améliorer l’accès aux services de planification familiale, notamment avec la mise à disposition de contraceptifs injectables auto-administrés pour les femmes en âge de procréer.