L’île au dégoût!

"La sexualité est un art, une pratique sacrée, où chaque partenaire a la possibilité d'exprimer tout son amour à son bien-aimé ; d'accepter l'autre entièrement, sans retenue ni dégoût, et de le considérer comme un prolongement de soi et donc de l'aimer inconditionnellement", affirme Amal Chabach, psychiatre et sexologue à Casablanca. Mais, au-delà de ce moment sacré de partage et d'abandon à l'autre, demeurent quelques réticences. Entre sex-toys, sodomie ou encore sadomasochisme... l'imagination de l'être n'a pas de limites, et il est presque impossible de recenser tous les phénomènes qui répugnent l'humain, sans omettre que le facteur sociétal et culturel est en grande partie à l'origine de ce dégoût. Ceci dit, ce qui rebute certains ne dé

Soyez au poil…

Le fait d’appartenir à la grande famille des mammifères implique forcément des poils pubiens abondants tant chez l’homme que chez la femme. Ces poils ont plusieurs fonctions, telle la thermorégulation, autrement dit la conservation des odeurs sexuelles, sans oublier que chez la femme ils forment une protection naturelle contre les microbes auxquels une vulve épilée serait plus vulnérable… Toutefois, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, certaines personnes ont du mal à cohabiter avec les poils de leur partenaire. Comme Khalid, 30 ans, qui avoue être dégoûté par la vision d’un pubis féminin poilu : “Pour moi, nous a-t-il confié, les poils sont un nid à microbes et à bactéries, donc l’idée de faire un cunnilingus à ma partenaire, si elle n’est pas parfaitement épilée, me refroidit. Me retrouver un jour avec un poil dans la bouche serait un tue-l’amour”. Sachez toutefois que des études semblent démontrer que la vue d’un pubis recouvert de poils aurait pour conséquence d’augmenter ou de créer l’excitation masculine. Amine, 26 ans, en l’occurrence est repoussé par un pubis imberbe. “Cela peut paraître curieux, mais j’ai l’impression d’être avec une petite fille, ou une femme pas encore pubère”. Par ailleurs, du fait que les poils pubiens masculins ne recouvrent pas la verge, les femmes sont beaucoup moins dégoûtées par la pilosité de leurs partenaires. Ce qui les rebute en général, ce sont les odeurs que les poils, mêlés à la transpiration, dégagent.

Comment y remédier ?

Vous n’avez pas vraiment besoin de vous poser une infinité de questions à ce sujet. Si votre compagnon n’aime pas les poils, prenez rendez-vous chez votre esthéticienne. Et si vous n’aimez pas les poils, Monsieur devra en plus de sa barbe, tondre autour de ses bijoux de famille.

Taillez la pipe ou ramonez la cheminée !

Là encore, personne n’est épargné. Certaines femmes refusent de pratiquer la fellation à leur partenaire, et certains hommes s’imaginent très mal faire un cunnilingus à leur compagne. Mais si Madame veut combler son homme, elle doit bichonner son pénis en l’embrassant, l’aspirant… et Monsieur devra fourrer langue, narines et lèvres dans ces eaux troubles et cette humidité, signe de notre excitation et notre plaisir. Mohammed, 35 ans, en témoigne : “J’adore faire l’amour, l’idée du cunnilingus en soi ne me répugne pas du tout. Mais la vision que j’ai en explorant le sexe de ma compagne, qui cela dit mouille beaucoup, me rebute profondément. Alors, on a trouvé la parade. Au moment des préliminaires, elle met un tampon qu’elle retire juste avant la pénétration. Maintenant tout se passe très bien”. Mais toutes les histoires ne sont pas aussi simples que celle de Mohammed. Hajar, 30 ans, a laissé tomber toute pratique bucco-génitale. “Je suis mariée depuis un an, et mon mari refuse de me faire des cunnilingus, prétextant que ça lui donne la nausée. Jusque-là, je prenais sur moi et lui donnait plaisir en lui faisant des fellations. Mais, depuis quelque temps j’en ai eu assez. S’il refuse de me faire un cunnilingus, pourquoi devrais-je déboucher sa tuyauterie ?” Lilya, 25 ans, responsable de magasin, a du mal à pratiquer la fellation, d’une part par dégoût pour l’organe masculin et d’autre part par peur d’être considérée comme une fille de moeurs légères. Elle explique : “Le simple fait de penser que l’organe génital sert aussi à uriner m’empêche de faire une fellation. J’ai vraiment l’impression qu’il est plein de bactéries. Sans compter que je trouve humiliant de me mettre à quatre pattes, j’ai l’impression d’être une fille facile !”

Comment y remédier ?

Si vous avez du mal à pratiquer le sexe bucco-génital, prenez note des conseils du docteur Amal Chabach,. Selon elle, “il est essentiel de créer une atmosphère de complicité, de compréhension et de confiance au sein de son couple”. N’oubliez pas que, pour un homme comme pour une femme, rien n’égale la sensation d’une langue chaude et humide glissant de part et d’autre de son organe sexuel. Sachez par ailleurs, qu’un sexe est moins sale qu’une bouche car il est “auto-nettoyant”. Entretien avec Amal Chabach, sexologue et psychologue. Donc il serait dommage de priver l’autre de cet envoûtement qui le mène à l’abandon total.

Avaler ou pas, telle est la question…

Il s’agit là d’un autre niveau de dégoût. En effet, fautil, en pratiquant la fellation, avaler le sperme, conséquence de l’éjaculation ? Un bon nombre de femmes ressentent un profond dégoût pour ce liquide visqueux, gluant, qui sent un peu l’eau de javel. “S’agissant du sexe, je me considérais tout à fait normale, jusqu’au jour où un homme après une fellation m’a demandé d’un air stupéfait et déçu à la fois : tu n’avales pas ?!”, nous révèle Dounia, 30 ans. La fellation n’est pas du tout pour elle une pratique répugnante, mais elle est incapable d’avaler le sperme de son compagnon. “Pour moi, avoue-t-elle, la réponse évidente et normale était un “non” affirmé. Mais comme cet homme me harcelait avec cette histoire, j’ai fini par lui poser une condition : j’étais prête à avaler son sperme si lui était capable d’en faire autant. Deux jours après nous n’étions plus ensemble”. Houda, 28 ans, qui se trouvait dans la même situation que Dounia, a pris son courage à deux mains et a avalé ! “Au moment précis où j’ai introduit le sperme dans ma bouche, j’avais l’impression que mon partenaire jouissait une seconde fois. Toutes les appréhensions que j’avais jusque-là ont disparu quand j’ai vu combien ça l’excitait… C’était un bonheur partagé”, nous confie-t-elle.

Comment y remédier ?

Tout d’abord, il faut qu’il y ait une très bonne entente et beaucoup de complicité au sein de votre couple, sans oublier qu’il est essentiel que vous ayez envie de le faire. Pour vous encourager au moment tant redouté, rappelez-vous que le sperme ne contient pas de bactéries ni de microbes. Il s’agit tout simplement d’un fluide organique expulsé du corps lors de l’éjaculation, contenant des éléments extrêmement nourriciers tels que protéines, vitamines et sels minéraux. â– 

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