« En ce XXIème siècle, la littérature africaine apparaît pour l’essentiel comme féminine, avec l’émergence, dans toutes les régions et les langues du continent, de grandes romancières qui portent à la fois les aspirations des femmes et des peuples », comme le rappelle le CNDH qui a concocté avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), de l’Académie du Royaume du Maroc, de la Fondation nationale des musées (FNM) et de l’Université internationale de Rabat, la rencontre « Voix de femmes ». L’objectif ? Des débats « qui permettraient au public de projeter un nouveau regard sur les œuvres des romancières de nationalités différentes et de s’immerger dans leurs univers respectifs ».
Huit femmes écrivains seront au cœur de ces rencontres. Parmi elles, deux Marocaines : Leila Abouzeid, qui a publié deux romans, deux recueils de nouvelles et une autobiographie traduites en anglais, néerlandais, allemand, ourdou et français, ainsi que Latifa Baqa, membre de l’Union des écrivains du Maroc, auteure de trois recueils de nouvelles dont Malladhi naf-alahu? (Qu’allons nous faire ?), Ghorfat Virginia Woolf (La chambre de Virginia Woolf). La Franco-Marocaine Siham Bouhlal sera également présente. Installée en France depuis 30 ans, cette femme se dédie à la poésie et aux romans. Elle a écrit notamment Et ton absence se fera chair (2015) et Princesse Amazigh (2009).
Autour des débats et des rencontres animés par les écrivains Kebir Mustapha Ammi et Hassan Nejmi, on retrouve également Scholastique Mukasonga (Rwanda), Rabâa Abdelkefi (Tunisie), Nora Amin (Egypte), Sefi Atta (Nigeria) et Khadi Hane (Sénégal ).
« Voix de femmes », le jeudi 20 avril au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat de 14h à 18h30