« Fragments de vie », c’est la dernière exposition de Fouad Bellamine accrochée du 3 décembre au 13 janvier à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca. Une exposition très particulière car elle regroupe une série d’œuvres inédites déclenchées par le souvenir d’une toile lacérée « Fragments d’une déchirure » il y a plus de 25 ans de cela, après un épisode de sa vie douloureux. « C’est une renaissance, une résurrection dont-il est question, confiait-il à Latifa Serghini, comme elle le conte dans la préface du catalogue d’exposition. C’est un cadavre, un cercueil auquel je redonne vie, à une période de maturité de mon travail où j’interpelle les moments de mon parcours pictural qu’ils soient minimalistes ou expressionnistes. Ce sont en réalité des fragments de peinture. » En d’autres termes, un travail mémoriel exaltant dans lequel s’est plongé l’une des figures de la peinture moderne du le monde arabe. Une introspection à découvrir dont « le résultat est époustouflant », comme l’appuie l’écrivain Kebir Mustapha Ammi dans le catalogue d’exposition, qui ajoute : « D’un tombeau surgit la vie. D’une leçon des ténèbres, jaillit la lumière, éblouissante, faite de rais incomparables qui inondent d’un nouveau jour, un sublime matin, l’œuvre du maître. »