« Mon corps m’appartient », « Le droit à l’avortement est un droit fondamental à l’égalité » ou encore « Ma vulve, mon utérus, ma décision ». Des messages courts et clairs, inscrits sur des serviettes hygiéniques par le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (M.A.L.I.) qui a mené, dans la nuit du 24 au 25 avril, une nouvelle action. Dans son viseur ? Le ministère de la Santé. Accompagné des initiatrices du projet Clit Revolution, Sarah Constantin et Elvire Duvelle-Charles, le petit groupe de militants a ainsi appelé au droit à l’avortement en collant sur la façade du département de Rabat plusieurs serviettes tachetées de rouge représentant du sang. Aujourd’hui, la pratique est toujours illégale et punie dans le pays sauf dans certains cas. En effet, le projet de loi sur la légalisation de l’avortement traîne toujours depuis son adoption en juin 2016 par le Conseil de gouvernement…