C’est un ouf de soulagement pour l’Union Nationale des Associations œuvrant dans le domaine du Handicap Mental au Maroc (UNAHM) en apprenant l’ouverture imminente des centres accueillant les personnes en situation de handicap mental. Toutefois, l’inquiétude est toujours présente. Car la pandémie de Covid-19 a secoué la vie de ces personnes qui, confinées trop longtemps, ont des troubles du comportement et des troubles psychiques parfois extrêmement graves. Même état pour leurs familles, comme l’indique l’UNAHM dans un communiqué, soulignant que les associations gérant les centres et les classes intégrées sont aujourd’hui agonisantes, risquant de fermer à très court terme les unes après les autres. Et de rappeler que ce sont elles qui assurent l’éducation, la scolarisation et la santé physique et psychologique des personnes en situation de handicap mental et, qui font vivre de nombreuses familles en versant régulièrement des salaires à tout le personnel éducatif, paramédical, administratif et logistique qui travaille auprès des enfants et des jeunes qui y sont accueillis. Face à ce constat, l’UNAHM présente une série de recommandations et demande à ce que les organes étatiques responsables veillent à leur application sur le terrain. Parmi elles, un soutien matériel suffisant aux associations gestionnaires des centres afin de pallier aux difficultés économiques qu’elles vivent depuis le début de l’état d’urgence sanitaire ou encore la mise en place d’un dispositif adapté dans les établissements scolaires accueillant ces enfants pour qu’ils puissent suivre leurs cours, aussi bien en présentiel qu’en distanciel, dans les meilleures conditions sanitaires et pédagogiques