Le coup d’envoi de la 29ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) a été donné avec le film « Apatride » de la Marocaine Narjiss Najjar. Un long-métrage qui raconte le parcours d’une jeune femme, hantée par l’exil forcé qui a séparé de nombreuses familles maroco-algériennes Cette année, quelque 44 films de fiction et documentaires, entre courts et longs-métrages, sont en compétition officielle. Du côté de la section hors-compétition, les films marocains « Les voix du désert » de Doaoud Aoulad Sayed et « 180° » de Mohamed Reda Kouzi seront projetés. Les nouveautés de l’édition 2018 ? La création et le renforcement de la plate-forme « Carthage Pro » avec ses 4 sections : Chabaka, Takmil, Master class, et une conférence autour des nouvelles formes de financement. Dans la section « Sessions parallèles », les organisateurs ont conçu le « Focus des JCC » où quatre pays sont mis à l’honneur à savoir l’Irak, le Sénégal, l’Inde et le Brésil. Quant au Grand Jury, il est présidé par l’Américaine Deborah Young qui est aux côtés notamment de la comédienne Maimouna N’Diaye, ou encore de la réalisatrice palestinienne Mai Masri. Lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur général des JCC, Néjib Ayed a tenu à rappeler le rôle crucial de la culture en général et du cinéma en particulier en tant que rempart incontournable contre la pensée extrémiste et l’obscurantisme.
(Avec MAP)