« Les femmes qui choisissent de porter le voile, sont comparables aux nègres américains qui étaient pour l’esclavage ». En plus d’avoir les idées arrêtées, Laurence Rossignol affiche dans ses propos un réel mépris des communautés musulmanes et noires. La ministre qui ne voit pas d’un très bon œil le fait que des marques occidentales se mettent à créer des collections destinées aux musulmanes est devenue insultante. Une tribune parue sur le site de Libération a pointé du doigt cette dérive ministérielle, avant de remonter aux attaques racistes dont Christiane Taubira avait elle-même été victime à l’époque de la proposition de loi sur le mariage pour tous. Le texte signé par un conférencier à Sciences Po (Mehdi Thomas Allal) et par un avocat ( Asif Arif), tous deux français lève le voile sur une « islamophobie » et une « négrophobie » de droite comme de gauche bafouant les valeurs de la république. Confrontée à ses déclarations, Laurence Rossignol a évoqué « une faute de langage ». Pour la ministre, l’usage du mot « nègre » était ni plus ni moins qu’une référence liée au contexte de l’esclavage en Amérique mais a persisté dans son idée «en dehors de cette faute de langage, je ne retire pas un mot de ce que j’ai dit ». Du manque de niveau des personnages politiques…