L’amour, une force de guérison

L’atelier de l’amour, un doux intitulé pour soigner nos maux intérieurs. Ficelée et portée par la coach Zineb Berrada, cette thérapie en développement personnel nous embarque dans un voyage émotionnel hors du commun.

Ambiance feutrée, musique spirituelle, parfum d’encens. Bienvenu à l’atelier de l’amour ! Une thérapie conçue par Zineb Berrada, coach diplômée en développement personnel, après 10 ans de psychothérapie, de voyages et de rencontres autant fascinantes qu’enrichissantes. “C’est un long cheminement que j’ai entrepris suite au décès de ma sœur, confie-t-elle. Et lorsque je suis arrivée à panser mes blessures, je me suis dit que je ne pouvais pas m’arrêter là et qu’il y avait urgence à transmettre.” La trentenaire s’est ainsi sentie investie d’une mission : guider toute personne en quête de sens sur le chemin du mieux-être à travers un atelier unique qu’elle a monté elle-même en prenant le meilleur de son expérience personnelle tout en continuant à se former. Un atelier qualifié de “révolutionnaire” voire de “magique” par ses participants. Au total, près de 300 personnes sont venues assister à sa thérapie lancée il y a trois ans maintenant. Pour la séance du jour organisée au Centre Top Zen à Casablanca, ils sont une douzaine. “Certains viennent pour la première fois grâce au bouche-à-oreille, d’autres y retournent pour l’ambiance bienveillante des séances”, indique-t-elle. Tous sont captivés par l’énergie de Zineb Berrada qui use, avec dextérité, du psychodrame, le cœur de son atelier. “C’est une technique très pointue qui permet de mettre en scène tous les épisodes traumatisants de sa vie, que ce soit un conflit personnel ou professionnel”, développe-t-elle. En d’autres termes, elle réussit à amener ses membres à explorer le psychique au moyen de scénarios improvisés ou mis en scène, joués en groupe ou individuellement.

ACTEUR, PAS spectateur de sa vie
Assis en cercle et yeux fermés, les 12 adeptes font de longs exercices de respiration. Le but ? “S’éloigner peu à peu du tracas quotidien et toucher l’inconscient qui est le moi supérieur”, répond Zineb Berrada. Mais l’affaire n’est pas simple. Car en grandissant, nous nous façonnons des masques pour plaire à nos parents, à notre entourage puis à la société. Des costumes endossés nous éloignant de la source pure qui nous anime pourtant depuis notre naissance, à savoir l’amour. “Quand on prend du recul, on s’aperçoit que tous les conflits et désirs ressentis sont liés à la recherche d’amour comme s’accepter, être à la recherche de l’attention d’un proche ou être reconnu au travail”, appuie-t-elle, justifiant au passage le choix de l’intitulé de son atelier. Et de poursuivre : “Sauf que l’amour réside à l’intérieur de soi et non à l’extérieur.” Dans une atmosphère chaleureuse, Zineb Berrada demande ensuite à ses adeptes de symboliser, par une image, leur mental. “Vous savez, c’est cette petite voix qui vous rappelle tous les jours que vous avez une panoplie de tâches à accomplir comme passer au pressing ou amener à telle heure les enfants à leurs activités”, décrit la coach qui lui a donné le petit nom de “flic”. “Dès que vous le visualisez, vous allez le déposer quelque part pour qu’il s’occupe et vous laisse tranquille le temps de notre séance”, enchaîne-t-elle. Pour certains, le mental prendra alors la forme d’un chien rognant un os dans la cuisine, pour d’autres, d’un marteau accrochant des tableaux dans une villa ou encore d’un gardien au repos forcé, permettant ainsi d’entamer ce fameux voyage vers son moi-intérieur.

La libération de son inconscient
“Vous allez chacun tirer une carte et la poser sans la regarder, donne pour consigne la coach. Après nous avoir révélé pourquoi vous êtes venu ici, vous allez la retourner et lire la phrase inscrite. Ainsi, nous saurons la raison implicite de votre participation à cet atelier.” Pour Zineb Berrada, l’inconscient peut, dès à présent, se dévoiler, tout comme certaines blessures. C’est sur celles-ci qu’un travail en profondeur sera réalisé. Mais ce n’est pas encore le moment. Pour l’heure, la coach poursuit le voyage intérieur. Ainsi, elle enchaîne les exercices, demandant, par exemple, à ses adeptes de désigner dans le cercle une personne qui pourrait, selon eux, les aider dans leur quête et représenterait la ressource dont ils ont besoin pour dépasser une situation. “C’est un exercice de reconnexion et de confiance en l’humain”, souligne-t-elle sans vouloir en dévoiler davantage. Apaisé et fin prêt, le groupe rentre enfin dans le vif du sujet : dédramatiser un épisode marquant de sa vie en ayant une autre approche grâce au psychodrame. “Nous ne pouvons pas changer notre histoire, glisse–t-elle, mais nous pouvons percevoir différemment nos soucis.” La pratique est inspirée du théâtre. Le centre du cercle se transforme alors en scène où, chacun expose, tour à tour, son problème et le “réinterprète”. Pour cela, il est guidé par Zineb Berrada et accompagné d’un autre adepte qui endosse le rôle du mari, du parent, de l’entourage, du patron ou de toute autre personne qui est à l’origine du conflit intérieur. Résultat : on déballe tout ce qu’on a sur le cœur et on libère les émotions qui nous hantaient jusqu’ici, tout en essayant d’avoir des réponses à nos questionnements. Le psychodrame est tout bonnement un excellent exutoire constructif.

Une renaissance
“Dès ma première séance à l’atelier de l’amour, ma vie a changé”, assure Salma Khalifi qui est devenue, très vite, un membre régulier. Pour elle, la thérapie proposée permet une guérison instantanée. “Zineb Berrada a une sensibilité et une intuition impressionnantes. C’est un guide unique qui vous laisse vous-même trouver les solutions et vous aide à vous retrouver”, ajoute-t-elle. Aujourd’hui, Salma est en paix avec elle-même. Elle a confiance en elle, ne quémande plus l’amour et a dit “bye bye” aux relations toxiques. Une thérapie qui a également résonné d’emblée chez Selma Bennani qui a pourtant enchaîné les ateliers en développement personnel (hypnose, reiki, etc.) avant de croiser le chemin de Zineb Berrada. “Je dis souvent que j’ai 3 ans et non pas 49 ans, confie d’une voix douce cette femme courageuse et combative. Je suis une autre personne depuis ma participation à l’atelier de l’amour.” En effet, Zineb Berrada l’a aidée à se libérer des blocages liés à son histoire personnelle, transformant sa relation avec les autres et lui donnant, à son tour, l’envie de transmettre, que ce soit au travail ou au sein de sa famille, tout ce qu’elle a appris. Le psychodrame faisant tant de miracles, Zineb Berrada a désormais envie d’aller plus loin dans sa mission. En effet, elle veut pousser les portes des entreprises pour régler les conflits internes, à l’heure où le management, rigide, autoritaire et tourné la plupart du temps vers le profit personnel, néglige totalement l’humain. La trentenaire serait-elle notre Superwoman tant attendue ? À écouter ses adeptes, cela se pourrait bien…
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Trois conseils pour (enfin) s’épanouir

Parvenir au bonheur n’est pas un chemin facile. Pour le trouver, Zineb Berrada, fondatrice de l’atelier de l’amour, partage avec nous quelques-uns de ses conseils. Pour elle, “nous avons le pouvoir de changer les choses, il suffit d’accepter de changer notre relation et notre regard par rapport aux situations que nous vivons.” Une prise de conscience et un recul essentiels qui donneront, à coup sûr, un nouveau sens à notre vie. Et poursuit sur sa lancée : “S’engager dans un processus thérapeutique, c’est accepter de grandir et de devenir une meilleure version de soi-même.” Son dernier conseil, et peut-être sa devise : “Trouvez l’amour en vous, changez de regard, et devenez acteur de vie.”

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